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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

octobre 2006

Menace de grève à l’Université Sainte-Anne

Université Sainte-Anne
Université Sainte-Anne
Le mois dernier, les membres du personnel académique de l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse se sont prononcés à 98 % en faveur d’un mandat de grève en appui à leur équipe de négociation.
     
Le syndicat explique que ses membres, sans entente collective depuis la fin juin 2004, sont furieux devant la lenteur des négociations qui piétinent depuis deux ans.
     
« Les résultats du vote traduisent le degré d’insatisfaction du personnel face au refus de leur employeur d’engager un dialogue sur les questions de fond », a déclaré le président du syndicat et négociateur en chef, Bryan Empson.

« Nous sommes déçus de la façon dont l’université mène les négociations. Peu de progrès ont été réalisés après plus de 30 séances de négociation. »
     
Le syndicat, qui a demandé l’aide d’un conciliateur, attend qu’on lui confirme s’il pourra bénéficier de services de conciliation en français.
     
« Nos membres ont donné un mandat fort et clair à leur l’équipe de négociation, et nous avons bon espoir de franchir avec succès l’étape de la conciliation par la conclusion d’une entente », a mentionné M. Empson. « Personne, à mon sens, ne souhaite perturber le déroulement de la session en cours, mais, s’il devient impossible d’atteindre un règlement satisfaisant, il y aura lieu de dresser des lignes de piquetage au moment utile. »
     
Les membres du personnel académique de cet établissement francophone, qui dessert les communautés acadiennes de la province, sont les plus mal payés au pays de tous leurs collègues des autres universités, et sont tenus de dispenser le plus grand nombre de cours.
     
Une partie des questions litigieuses dans les négociations émanent de la récente fusion de l’Université Sainte-Anne et du Collège l’Acadie, organisée à l’initiative du gouvernement provincial, a confié M. Empson.