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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

mars 2010

UNB : des négociations hors normes

Après des mois de négociations en face-à-face infructueuses en vue de la conclusion de la convention collective du personnel académique à temps plein, l’association des professeures et profes­seurs de l’Université du Nouveau-Brunswick (AUNBT) et la direction de l’établissement vont se retrouver devant une commission de conciliation.

Le litige entre les parties porte sur plusieurs grandes questions, dont les salaires, les droits de propriété intellectuelle, les critères de titularisation, la retraite obligatoire et le libellé des dispositions régissant l’urgence financière et les licenciements.

Les négociations entre l’unité du personnel académique à temps plein de l’AUNBT et l’employeur ont pris fin le 2 février après qu’une série de rencontres avec un con-ciliateur provincial n’ont pu permettre de trouver un règlement satisfaisant.

Si certains progrès ont été réa­lisés à l’étape de la conciliation, les négociations de fond sont dans l’impasse, indique le syndicat dans un rapport à ses membres.

L’AUNBT négocie depuis juin 2009 une nouvelle convention collective pour les 600 membres du personnel académique à temps plein de l’Université du Nouveau-Brunswick.

À l’instar de leurs collègues à temps plein, les membres du personnel académique contractuel de l’université sont engagés dans des négociations contractuelles labo­rieuses et difficiles.

L’AUNBT a amorcé les négoci­­a­tions avec l’employeur en vue de conclure le premier contrat de
l’unité de négociation de 500 membres en mai 2008. Selon le syndicat, les parties se sont entendues sur la plupart des points, mais certains articles clés restent à régler.

Le 5 février dernier, l’association a demandé au ministre provincial du Travail de nommer un conciliateur « dans l’espoir que les pourparlers puissent aboutir à une convention collective », peut-on lire sur le site web du syndicat.

Au moment de mettre sous presse, les pourparlers se poursuivaient entre les deux parties et le conci­liateur. Toutefois, si la conciliation devait échouer, le syndicat devrait décider s’il autorise la tenue d’un vote de grève.