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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

juin 2012

Mike Dawes, lauréat du prix Donald C. Savage

Mike Dawes a reçu son prix le 28 avril lors de l'assemblée du conseil de l'ACPPU à Ottawa.
Mike Dawes a reçu son prix le 28 avril lors de l'assemblée du conseil de l'ACPPU à Ottawa.
L'ACPPU a décerné cette année le prix Donald C. Savage à Mike Dawes, professeur émérite de mathématiques à l’Université de Western Ontario.

Ce prix est attribué à une personne qui s’est démarquée pour son apport exceptionnel à l’égard de la protection et de la promotion des intérêts du personnel académique dans le contexte des négociations collectives.

Avant son départ à la retraite en juin dernier, M. Dawes a consacré plus de trente ans de sa vie professionnelle à l’Université de Western Ontario. Pendant vingt-quatre ans, il a été un membre actif de l’association du personnel académique (UWOFA), occupant diverses fonctions au sein du conseil d’administration : administrateur, président, vice-président, président sortant ainsi que président du comité de la rémunération et des avantages sociaux. Nommé négociateur en chef lorsque l’association a reçu son accréditation en 1998, il a négocié quatre conventions collectives du personnel académique sur une période de douze ans. Il a également représenté les bibliothécaires et les archivistes — qui ont constitué la deuxième unité de négociation de l’UWOFA en 2004 — dans deux rondes de négociation.

M. Dawes a aussi été fort actif à l’extérieur des murs de l’Université. En effet, il a occupé la présidence du comité de négociation collective de l’Union des Associations des Professeurs des Universités de l’Ontario et siégé de nombreuses années au comité de la négociation et des avantages économiques de l’ACPPU, dont il a également été le président.

« Les qualités de négociateur de Mike lui ont valu notre admiration, et nous l’avons tout autant apprécié à titre de mentor et de collègue », a déclaré le directeur général de l’ACPPU, James Turk. « Nous sommes ravis de voir que son engagement indéfectible à l’égard de l’amélioration des conditions de travail du personnel académique dans les conventions collectives est reconnu, et nous lui savons gré d’avoir bien voulu mettre ses talents au service de ses collègues de l’UWOFA et d’ailleurs au Canada. »