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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

décembre 2015

Premiers signes d’une nouvelle dynamique entre le gouvernement et les chercheurs

Comment s’en tirera le secteur de l’éducation postsecondaire et de la recherche sous le nouveau gouvernement libéral au pouvoir? Les premiers jours sont de bon augure, puisque le premier ministre Justin Trudeau a rapidement annoncé le rétablissement du formulaire de recensement détaillé obligatoire, la création d’un ministère des sciences et la restitution du droit de parole aux scientifiques fédéraux.

« La communauté académique et scientifique canadienne a de bonnes raisons d’espérer », déclare David Robinson, directeur général de l’ACPPU. « Mais nous reconnaissons également que la route sera longue. Au cours des dix dernières années, nous avons assisté au démantèlement systématique des institutions scientifiques et à l’étouffement de la recherche fondamentale, lesquelles jouent un rôle de premier plan pour assurer la santé, la sécurité et le bien-être des Canadiens. »

Dans son programme électoral, le parti libéral s’est également engagé à créer un poste de conseiller scientifique indépendant et à réinvestir dans la Région des lacs expérimentaux et les programmes d’océanographie fédéraux.

Les libéraux ont également affirmé leur intention d’injecter 750 millions de dollars par an dans le Programme canadien de prêts aux étudiants et d’autoriser les diplômés à surseoir au remboursement de leurs prêts tant qu’ils ne gagneront pas plus de 25 000 $ par an.

En outre, le nouveau gouvernement a promis d’investir 100 millions de dollars dans des projets d’infrastructure et d’augmenter le financement du Programme d’aide aux étudiants autochtones de niveau postsecondaire. Les libéraux ont aussi prévu dans leur stratégie touchant les jeunes Canadiens d’affecter près de 500 millions de dollars dans la formation et l’accès des diplômés au marché du travail.

M. Robinson indique que l’ACPPU sollicite présentement des rencontres avec plusieurs ministres pour s’assurer que le gouvernement tiendra sa parole.

« La communauté académique canadienne est impatiente de seconder le gouvernement fédéral dans la définition des priorités des étudiants, du personnel et des chercheurs des universités et collèges du pays, et des mesures appropriées pour les réaliser », ajoute-t-il.