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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

janvier 2014

Richard Atleo nommé lauréat du Prix pour l’équité

Richard Atleo avec son fils Shawn Atleo, chef national de l’Assemblée des Premières nations, après la remise du Prix pour l’équité de l’ACPPU à l’assemblée du Conseil, le 30 novembre à Ottawa.
Richard Atleo avec son fils Shawn Atleo, chef national de l’Assemblée des Premières nations, après la remise du Prix pour l’équité de l’ACPPU à l’assemblée du Conseil, le 30 novembre à Ottawa.
Un éminent aîné et érudit des Premières na­tions est reconnu pour sa contribution à la promotion de l’équité dans les établissements postsecondaires du Canada.

M. E. Richard Atleo, Ph.D., a reçu le Prix pour l’équité de l’ACPPU lors d’une cérémonie tenue récemment à Ottawa. Il est le deuxième lauréat de ce prix.

M. Atleo, ou Umeek dans la langue de son peuple Nuu-chah-nulth, a participé à la création du département des études des Premières nations au Collège universitaire Malaspina (devenu l’Université de l’Île de Vancouver) où il a enseigné de 1994 à 2004. Il exerce actuellement les fonctions d’agent de liaison en recherche à l’Université du Manitoba et de professeur auxiliaire agré­gé à l’Uni­versité de Victoria. M. Atleo est aussi membre du conseil d’administration du Centre for Indigenous Environ­mental Ressources à Win­ni­peg, conseiller principal auprès d’Eco­trust Canada, et champion de l’In­digenous Adult and Higher Learning Association de la Colombie-Britannique. Par ailleurs, de 1993 à 1995, il a coprésidé le groupe de travail scientifique sur les prati­ques de foresterie durables à Clayoquot Sound du gouvernement de la Co­lombie-Britannique.

Au Collège Malaspina, il a créé un programme intégré de première année en études des Premières nations destiné autant aux étudiants autochtones que non autochtones. Le suc­cès de cette initiative l’a ensuite mené à mettre sur pied un programme de baccalauréat de quatre ans en études des Premières nations.

« Umeek a tracé, dans le territoire de l’éducation postsecondaire de tout temps perçu comme hostile chez les communautés autochtones, un sentier vers un lieu hospitalier où ils peuvent dorénavant affir­mer, mettre en question, contester et célébrer l’expérience humaine dans toute sa diversité », peut-on lire dans l’une des lettres d’appui à sa candi­dature pour le prix. « Ses ré­alisa­tions ont largement contri­bué à amélio­rer la compréhension et à favoriser les relations intercul­tu­relles, de même qu’à promouvoir les systèmes de savoir autochtone dans notre société, se conjuguant pour aider à contester non seulement les comportements, mais aussi les schèmes de pensée d’exclusion. »

Ces quatorze dernières années, M. Atleo a également oeuvré activement pour l’équité au sein de l’ACPPU. De 2001 à 2010, il a siégé au comité consultatif de l’équité du comité de direction et, depuis 2007, il est membre du Groupe de travail sur l’éducation postsecon­daire des Autochtones — qu’il a contribué à créer — et qui constitue, se­­lon l’une des personnes ayant soumis sa candidature, « une initiative primordiale parmi les efforts cons­tants de l’ACPPU non seulement pour l’avancement de l’éducation postsecondaire des Autochtones au Canada, mais aussi pour la reconnaissance du rôle important que joue le personnel enseignant autochtone en renforçant le caractère inclusif de nos établissements d’enseignement publics. »

Directement et indirectement, « le travail de Richard Atleo et son engagement à apporter des changements positifs au sein de nos éta­blissements traduisent l’ensemble des qualités qui caractérisent un champion de l’équité », a déclaré le président de l’ACPPU Wayne Peters lors de la cérémonie de reconnaissance tenue le 30 novembre à l’occasion de l’assemblée du Conseil. « Nous sommes heureux de lui rendre hommage et de le féliciter pour ses ré­alisations et ses contributions. M. Atleo incarne totalement l’esprit qui préside à l’attribution du Prix pour l’équité de l’ACPPU. »