Victor Sim est décédé à 80 ans le mois dernier, après un combat contre le cancer.
Victor Sim est décédé à Ottawa, le 7 décembre dernier, après une brève maladie. Vic a rejoint l’ACPPU en 1973 où il a occupé le poste de secrétaire général associé jusqu’à son départ à la retraite en 1988. Au cours de cette même période, il a assumé les fonctions de secrétaire du Comité de la liberté académique et de la permanence de l’emploi de l’ACPPU, en plus d’assurer l’intérim du secrétaire général pendant un an.
Écossais de naissance, Vic a fait ses études au Canada et a travaillé pour le gouvernement fédéral comme géographe de la région de l’Extrême-Arctique avant d’entreprendre une carrière universitaire. Il a obtenu son doctorat en géographie à l’Université McGill, puis il a enseigné à l’Université de Western Ontario pendant dix ans, dont trois à titre de chaire de son département, avant de se joindre à l’ACPPU.
Figure centrale dans l’élaboration des énoncés de principes adoptés par le Conseil de l’ACPPU, Vic a toujours mis en avant, avec une conviction inébranlable, le rôle de havre de liberté de l’université, la nécessité du pluralisme et de la tolérance, ainsi que l’importance de la liberté académique et de la permanence au sein de l’université contemporaine. Considéré comme « l’âme et le coeur » du Comité de la liberté académique et de la permanence de l’emploi pendant ses 15 années à l’ACPPU, Vic s’est vu décerner en 1990 le prix commémoratif Milner — la plus haute distinction accordée par l’ACPPU pour souligner une contribution remarquable à la cause de la liberté académique.
« Vic a su exercer une influence sur une gamme de dossiers difficiles que l’association a été amenée à traiter dans les années 1970 et 1980 », se rappelle le directeur général de l’ACPPU, James Turk. « C’était un homme de principes et de grande intégrité. Son absence sera profondément ressentie par tous ceux et celles qu’il a marqués de son talent et de sa personnalité tant à l’ACPPU que dans l’ensemble de la communauté universitaire. »