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CAUT Bulletin Archives
1996-2016

May 2009

Sondage : Les Canadiens sont inquiets de l’avenir de la recherche scientifique

Les deux tiers des Canadiens sont inquiets de l’incidence que les compressions dans le financement de la recherche auront sur la capa­cité du Canada à attirer et à maintenir en poste des scientifiques universitaires, et estiment que le gouvernement ne devrait pas influencer l’orientation de la recherche, révèle un sondage Harris-Décima réalisé en avril.

À la question de savoir qui dev­rait établir les priorités de re­cherche, 66 % des Canadiens ar­rêtent leurs choix sur la communauté scientifi­que, contre 24 % sur le gouvernement.

Lorsqu’on leur demande de dé­ter­­miner le groupe qui leur semble le plus digne de confiance dans
le débat sur le financement de la recherche universitaire, les répondants choisissent les scientifiques dans une proportion de 44 %, alors qu’ils favorisent le gouvernement fédéral et les administrateurs d’université dans des proportions égales de 9 %.

« Ces chiffres montrent qu’une grande majorité de Canadiens partagent les inquiétudes de l’ACPPU et de la communauté scientifique face aux conséquences préjudiciables des compressions pratiquées par le gouvernement Harper dans le financement de la recherche », a déclaré la présidente de l’ACPPU, Penni Stewart. « Ils établissent également qu’il appartient à la communauté scientifique, et non pas aux dirigeants politiques, de décider des modalités du programme de recherche. »

Le sondage comportait aussi des questions sur l’accès à l’éducation postsecondaire. Près de huit Canadiens sur dix croient que le coût excessif de la formation collégiale ou universitaire est le principal facteur qui empêche bon nombre de personnes qualifiées de poursuivre des études à ce niveau, et 86 % des répondants sont d’avis que les droits de scolarité devraient être gelés (35 %), sinon abaissés (51 %).

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Le sondage téléphonique a été mené du 2 au 13 avril 2009 auprès de 2 021 Cana­diens. La marge d’erreur de cet échantillon est de 2,2 %.