Le professeur titulaire Larry Reynolds a été démis de ses fonctions à la Faculté de médecine de l'Université du Manitoba en 2008.
L'ACPPU pourrait imposer un blâme aux directions de l’Université du Manitoba et de l’Office régional de la santé de Winnipeg en novembre prochain si celles-ci ne consentent pas à rétablir le D
r Larry Reynolds dans ses fonctions.
Les délégués à l’assemblée du Conseil de l’ACPPU tenue le mois dernier ont adopté une motion demandant de notifier les établissements qu’une sanction de blâme leur sera imposée à la prochaine assemblée du Conseil si la situation du D
r Reynolds n’est pas réglée comme il se doit.
Le vote unanime est intervenu après que les délégués eurent discuté des
conclusions d’un comité d’enquête spécial, à savoir notamment que l’Université du Manitoba et l’office de la santé ont mis fin aux fonctions du docteur sans motif valable et sans procédure équitable.
« Nos efforts en vue de régler la situation du D
r Reynolds n’ayant jusqu’ici guère trouvé d’écho auprès des établissements concernés, le Conseil a décidé d’entamer la procédure de blâme contre les directions de l’université et de l’office de la santé », a expliqué le directeur général de l’ACPPU, James Turk.
« Nous avons écrit aux deux parties le 26 avril pour les informer de la décision du Conseil, leur demander instamment à nouveau de collaborer avec nous à la recherche d’une solution acceptable pour toutes les parties et les inviter à nous rencontrer à nouveau pour examiner les options possibles ou prendre toutes autres mesures utiles », a-t-il dit. « Nous voulons faire en sorte que le D
r Reynolds soit traité convenablement, c’est-à-dire, selon nous, qu’il soit réintégré dans le poste de professeur de médecine titulaire, permanent et plein temps géographique qu’il occupait avant que des mesures inappropriées ne soient prises à son encontre. »
Si la sanction de blâme est effectivement appliquée en novembre, l’ACPPU encouragera fortement les membres de la communauté universitaire au Canada et à l’étranger à refuser des postes ou à participer à des conférences ou colloques savants à l’un ou l’autre des deux établissements.
« Le blâme est une sanction très sérieuse à laquelle nous avons rarement recours », a déclaré M. Turk. « En fait, l’ACPPU ne l’a pas imposé contre une grande université de recherche depuis l’affaire Marlene Webber qui s’est produite à l’Université Memorial en 1979. »