décembre 2001 L'ACPPU crée le Fonds de la liberté universitaire Le 23 novembre, le Conseil de l'ACPPU a voté avec une majorité écrasante en faveur de la création du Fonds de la liberté universitaire pour aider l'ACPPU et ses associations locales à défendre vigoureusement la liberté universitaire. L'ACPPU vise à amasser au départ un million de dollars pour le fonds. Modification de l'O Canada Les professeures et professeurs et d'autres groupes universitaires considèrent comme sexistes les paroles anglaises de l'hymne national. Lors de l'assemblée annuelle d'automne de l'ACPPU en novembre dernier, les déléguées et délégués ont appuyé une résolution critiquant la Loi sur l'hymne national, qui date d'une vingtaine d'année, car elle exclut les Canadiennes dans la phrase « true patriot love in all thy sons command ». « La Charte canadienne des droits et libertés garantit l'égalité des sexes, et l'hymne national, en tant que symbole du Canada, devrait refléter les dispositions de la Charte », a déclaré Edith Zorychta, présidente du Comité du statut de la femme de l'ACPPU, aux déléguées et délégués. « Nous demandons au Parlement de prendre les mesures nécessaires pour modifier le libellé de la Loi sur l'hymne national de 1980 et remplacer la référence à un seul genre dans les paroles de l'hymne afin qu'elles incluent tant les fils que les filles du Canada. » La version anglaise se base sur les paroles composées en 1908 par le juge Robert Stanley Weir et incorpore les changements recommandés en 1968. Des énoncés de principes pour les étudiants diplômés Les délégués à la 51e assemblée du Conseil de l'ACPPU, tenue en novembre, ont voté avec une majorité écrasante en faveur de l'adoption de deux énoncés de principes. Ces documents font valoir les droit des étudiantes et étudiants diplômés afin qu'ils soient traités comme des membres de la collectivité universitaire, et énoncent leurs droits en tant qu'employés. Intitulés Les droits des étudiantes et étudiants diplômés, et Les droits des étudiantes et étudiants diplômés salariés, les documents affirment que les étudiantes et étudiants diplômés jouissent de la liberté universitaire, lorsqu'ils enseignent ou effectuent de la recherche à l'université. Ils ont également droit à une rémunération juste, à la formation et aux ressources nécessaires pour effectuer les tâches liées à l'emploi et à un soutien pour le perfectionnement professionnel. Les énoncés réclament des méthodes justes d'affichage des postes et d'embauche, le droit de postuler un emploi sans subir de discrimination, le droit à une évaluation équitable et la protection contre des mesures disciplinaires ou un congédiement arbitraires. Ils prônent également la reconnaissance et la protection de leur propriété intellectuelle et le droit à une participation à la direction universitaire. Une reprise des audiences publiques La série d'audiences publiques de l'ACPPU a repris à l'échelle locale cet automne et d'autres sont prévues l'an prochain. Un grand succès pour les enseignants à statut précaire Du 28 octobre au 3 novembre 2001, partout en Amérique du Nord, les enseignantes et enseignants à statut précaire des collèges et des universités ont revendiqué une amélioration de leurs conditions d'enseignement. Grève terminée à l'Université Laval La grève à l'Université Laval s'est terminée lors de l'Assemblée générale du 23 novembre 2001, donc les membres du Syndicat des professeurs et professeures de l'Université Laval ont accepté l'entente de principe conclue entre le comité de négociation du SPUL et l'employeur.