Le rapport longuement attendu de la commission d’enquête sur les actions des responsables canadiens dans l’affaire Maher Arar a suscité à l’échelle du pays une réévaluation du rôle véritable que devraient jouer aujourd’hui les forces de sécurité au Canada.

Dans ma rubrique d’octobre, j’ai parlé de l’importance de favoriser l’insertion de nos nouveaux collègues dans la vie académique de même que leur intégration dans nos associations de personnel. Ces considérations sont d’autant plus actuelles que l’âge moyen du personnel académique ne cesse de s’élever et qu’une génération entière se rapproche de la retraite. Le défi auquel doivent répondre les établissements postsecondaires est d’attirer d’excellentes nouvelles recrues dans leurs rangs et de les retenir. Les associations de personnel académique doivent elles aussi élaborer des stratégies de renouvellement afin d’assurer la participation des nouveaux collègues, étant donné qu’elles perdront bientôt un nombre considérable de membres de longue date et, dans bien des cas, de membres très actifs.

Les universités publiques de l’Ontario appliquent différemment les règles relatives à la retraite, obligeant ainsi certains membres du personnel académique à prendre leur retraite à 65 ans et laissant à d’autres le choix de poursuivre leur carrière.

Larry Hale, biologiste de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard, a été élu président de la Caisse de défense de l’ACPPU, pour un mandat de deux ans, lors de l’assemblée des administrateurs tenue le mois dernier à Toronto. Il succède ainsi à Jean-Charles Cachon de l’Université Laurentienne qui a cumulé les fonctions de président du conseil et de président de la caisse ces quatre dernières années.

Le personnel académique des établissements postsecondaires de la Colombie-Britannique appelle le gouvernement provincial à suspendre les activités de l’University Lansbridge à la suite des révélations selon lesquelles le propriétaire Michael Lo offrait illégalement des grades à une école affiliée de la province.

Invoquant la nécessité d’un resserrement budgétaire et l’utilisation rationnelle de l’argent public, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a annoncé, le 25 septembre dernier, une série de compressions des dépenses de l’ordre de 1 milliard de dollars sur les deux prochaines années. Cette annonce est intervenue le jour même où le gouvernement affectait au remboursement de la dette nationale les surplus budgétaires de 13,2 milliards de dollars dégagés pour l’année financière close le 31 mars.