Les documents et les dossiers du per sonnel universitaire ne se trouvent pas, en règle générale, sous la garde de l’université : telle est la décision arbitrale rendue en octobre dernier dans un litige opposant l’Université d’Ottawa et le syndicat des professeurs.

Si les membres de l’ACPPU doivent surmonter divers obstacles au quotidien, il est rare qu’ils aient à faire face à la violence et à l’intimidation. Ce n’est toutefois pas toujours le cas ailleurs dans le monde. Dans un climat de crise po­litique et sociale, les universitaires, tout comme les journalistes, sont parmi les premiers attaqués, souvent pour avoir défendu le libre ex­a­men. Certains de nos collègues sont dans une situation désespérée. Je désire attirer votre attention sur deux cas parmi les plus flagrants d’universitaires menacés de violence physique, y compris l’emprisonne­ment, la torture et la mort, et vous faire découvrir un programme créé en réaction à ces menaces.

Le gouvernement conservateur ré­-élu depuis peu examine actu­elle­ment différentes compressions de dépenses qu’il pourrait effectuer pour éviter un déficit éventuel, indi­quent des informations récentes.

Tout comme leurs homolo­gues de plus en plus nombreux dans les universités nord-américaines, les stagiaires postdoctoraux employés par l’Université de Western Ontario ont enfin obtenu le droit d’être re­présentés par un syndicat et de tenir des négociations collectives.

Le syndicat du personnel acadé­mi­que de l’Université Mount Saint Vincent a présenté un grief contes­tant la décision prise par l’adminis­tration de l’établissement de suspendre les inscriptions à deux pro­grammes d’études.

Après 16 années d’attente, le Col­lège universitaire Algoma éta­bli dans le nord de l’Ontario a fina­lement obtenu le statut d’université à part entière.

Je suis surpris que le Bulletin de l’ACPPU ait jugé bon de reproduire le texte de Martin Cohen sur Wiki­pédia («Encyclopaedia Idiotica», octobre 2008). Depuis sept ans qu’elle existe, cette encyclopédie a certes suscité de nombreuses criti­ques, mais je n’avais encore jamais lu un point de vue aussi biaisé et aussi superficiel.