La rentrée dans les universités et les collèges albertains s’est faite ce mois-ci sous un ciel as­sombri par les compressions budgétaires décrétées par le gouvernement provincial et par les préoccupations grandissantes du personnel et des étudiants du secteur de l’enseignement postsecondaire.

De tout temps, les syndicats, particuli­è­re­ment ceux du secteur public, ont été d’importants agents sociaux, économiques et politiques. Ils ont joué un rôle déterminant en rassemblant les travailleurs autour de la création d’une société plus démocratique et plus juste.

Huit étudiants du premier cycle de l’Université Western ont été sommés à cesser la distribution de pamphlets dénonçant l’influence de l’entreprise privée sur la semaine d’initiation des nouveaux étudiants.

Le ministère du Patrimoine canadien a réduit le financement accordé au magazine pro-syndical indépendant Our Times, sous prétexte qu’il ne répondait pas aux critères de diffusion pour les magazines admissibles.

Le Centre canadien des politiques alternatives a créé un poste à temps plein de chercheur dans le domaine du mouvement ouvrier en l’honneur de l’ex-professeur de l’Université de Brandon.

L’ACPPU a confié à un comité d’enquête spécial le mandat d’examiner le congédiement, par l’Université McGill, d’un professeur titulaire permanent au département de psychologie.

Paula Turtle, ex-conseillère juridique canadienne des Métallos, exerce les fonctions d’avocate principale de l’ACPPU depuis juillet, et Christopher travaillait au sein des services juridi­ques de l’Alliance de la Fonction publique du Canada.

David Braybrooke, professeur émérite de philosophie et de science politique à l’Université Dalhousie et à l’Université du Texas à Austin, et ancien président de l’ACPPU, est décédé le 7 août dernier à l’âge de 88 ans.