Dans le numéro de janvier dernier, l’ACPPU a publié un rapport de presse sur le débat soulevé par les droits différentiels au Québec. L’ACPPU s’est toujours opposé à ce genre de majoration dans n’importe quelle province. L’ACPPU a écrit au gouvernement du Québec (lettre à Madame Pauline Marois, Ministre de l’Éducation, le 16 janvier 1997) pour lui faire part de sa position. Voivi le texte de la lettre.
L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université se préoccupe beaucoup de la question de la mobilité pancanadienne des étudiants. Nous nous sommes félicités en 1993 que le Conseil des ministres de l’Éducation adopte, dans sa déclaration de Victoria, la mobilité comme l’une des quatre grandes questions dont il s’occuperait. Nous avons accueilli avec satisfaction la résolution des ministres de l’Éducation d’agir à l’échelle pancanadienne sur cette question et sur d’autres dossiers prioritaires du domaine de l’enseignement postsecondaire.
Dans ce contexte, nous avons donc été fort troublés par la décision du gouvernement du Québec d’imposer des droits différentiels aux étudiants canadiens venant étudier au Québec. L’échange d’idées est le moteur des universités tant du côté des étudiants que des professeurs. Nous estimons, par conséquent, que la décision de votre gouvernement n’est pas dans le meilleur intérêt des universités du Québec ou d’autres provinces du Canada. Nous espérons qu’il sera possible de vous convaincre de revenir sur votre décision.