1. Est-ce que votre parti voit un rôle particulier pour les universités canadiennes dans l’économique mondiale du 21e siècle? Le cas échéant, quel serait ce rôle?
2. Quelles initiatives fédérales votre parti appuierait-il et qui permettraient d’assurer aux Canadiens et Canadiennes des compétences linguistiques et la connaissance de différentes cultures et systèmes économiques nécessaires à une capacité concurrentielle dans l’économie mondiale?
3. Est-ce que le gouvernement fédéral devrait aider les universités à commercialiser outre-mer leurs ressources pédagogiques dans le but d’attirer des étudiants étrangers?
4. Est-ce que le gouvernement fédéral devrait fournir une aide financière orientée qui permettrait ainsi aux étudiants à faible revenu des pays les moins bien nantis d’étudier au Canada?
Le Parti LibéralLe gouvernement libéral a fait du rayonnement de la culture canadienne l’une des pièces maîtresses de sa politique étrangère et commerciale. Nos établissements d’enseignement sont devenus des axes importants de la stratégie fédérale en faveur de notre rayonnement culturel à l’étranger. Ainsi, les universités canadiennes ont participé aux missions commerciales d’«Équipe Canada» en Asie et en Amérique latine.
Le gouvernement libéral a aussi créé un réseau de centres éducatifs destiné à faire connaître nos établissements d’enseignement auprès de nos partenaires commerciaux. De tels centres ont été implantés au Mexique, en Chine et en Indonésie. Les universités canadiennes saluent les actions dynamiques du gouvernement fédéral en faveur de secteur éducatif. L’Association des universités et des collèges du Canada a félicité le gouvernement fédéral d’avoir inscrit le rayonnement international des universités canadiennes parmi les priorités de sa politique étrangère.
La Stratégie d’emploi des jeunes, lancée en février dernier, prévoit divers programmes de stages internationaux pour les jeunes. Cette initiative montre que le gouvernement s’emploie à devenir l’artisan du virage à l’heure de la mondialisation de l’économie. Ces stages internationaux permettront aux jeunes sans emploi ou sous-employés d’acquérir des qualifications dans de nouveaux secteurs canadiens porteurs sur les marchés internationaux.
Le Nouveau Parti Démocratique1. La vitalité et le rendement de l’économie canadienne au 21e siècle seront directement liés à la qualité de l’enseignement et de la recherche fournie par notre éducation post-secondaire au nombre de Canadien-ne-s qui ont accès à l’éducation post-secondaire et à l’efficacité des liens entre les universités, le secteur privé et la communauté.
Les universités canadiennes doivent recevoir l’appui financier nécessaire à maintenir leur capacité à effectuer des recherches de classe mondiale et faire accéder à cet enseignement une portion le plus large possible de Canadien-ne-s. Les universités se trouvent dans une position unique pour aider les entreprises et les communautés canadiennes à faire concurrence au reste du monde. Elles doivent aider les étudiant-e-s et les communautés canadiens à apprendre du reste du monde.
2. Le NPD du Canada favoriserait un appui financier fédéral aux initiatives visant à améliorer la connaissance qu’ont les étudiant-e-s canadiens des langues et cultures étrangères.
3. Oui.
4. Oui.
Le Parti progressiste-conservateurNous système d’éducation doit s’ouvrir à l’ère de l’information pour préparer nos jeunes à prendre leur place dans la nouvelle économie. Le Canada est depuis longtemps un chef de file mondial en télécommunications. Nous avons donc le savoir et l’expérience nécessaires pour mettre les écoles et les étudiants au diapason des technologies et des idées nouvelles.
Ce qui fait défaut à beaucoup trop de collectivités canadiennes, c’est l’infrastructure — les câbles et les fils eux-mêmes — qui reliera nos étudiants entre eux et avec le reste du monde via la super-autoroute de l’information.
Un gouvernement Charest ouvrira la voie à l’infrastructure qui branchera le Canada sur la réussite :
- en offrant une emprise gratuite de 10 ans sur les terres et les routes fédérales et en supprimant les droits normalement imposés par le gouvernement et le CRTC pour installer les nouveaux câbles optiques qui relieront nos écoles au reste du monde;
- en collaborant avec tous les autres paliers de gouvernement pour faire tomber les obstacles financiers et autres à la construction de l’infrastructure;
- en créant en partenariat avec le secteur privé un Centre de la convergence numérique, où seront réunis physiquement et virtuellement les acteurs clés des secteurs de l’informatique, des télécommunications et du contenu.
Nos étudiants doivent aussi savoir manier les outils de l’ère de l’information. De plus en plus de familles ont maintenant des ordinateurs à la maison et bien des écoles en mettent à la disposition des étudiants, mais nous sommes encore loin de l’accès universel des jeunes aux moyens informatiques.
Les étudiants qui disposent d’un ordinateur et qui savent s’en servir jouissent d’un énorme avantage. En Nouvelle-Écosse, par exemple, l’université Acadia fournit un ordinateur portatif à chacun, moyennant des frais, et le campus tout entier est organisé pour inciter les étudiants à explorer et à maîtriser les plus récentes technologies de l’information.
Un gouvernement Jean Charest aidera à procurer à tous les étudiants l’équipement et les connaissances informatiques nécessaires à leur réussite :
- en offrant des garanties de prêt aux entreprises privées pour qu’elles achètent et louent aux écoles des réseaux informatiques, de sorte que les conseils scolaires pourront à bon marché doter chaque classe d’ordinateurs modernes, à capacité extensible;
- en offrant des garanties semblables pour équiper d’ordinateurs portatifs tous les étudiants d’université ou de collège qui n’en ont pas déjà;
- en collaborant avec les provinces à la création d’une université «électronique» canadienne, qui permettra d’accéder à l’enseignement supérieur par Internet.
Nous croyons que tous les étudiants canadiens ont droit au même avantage. Nous visons à faire du Canada le pays où la maîtrise de l’informatique est la plus répandue au monde.
Le Bloc QuébécoisDe nouveau, le Bloc Québécois réitère ici toute sa confiance aux élus de l’Assemblé Nationale du Québec pour façonner et administrer des programmes qui permettront aux universités québécoises de rayonner sur le plan international.