Déblocage des salaires
L'association des professeurs et l'administration de l'Université de Colombie-Britannique ont conclu une entente prévoyant les premières augmentations de salaire depuis janvier 1994. Après plusieurs mois d'intenses négociations, les parties en sont arrivées à une entente de quatre ans, rétroactive au 1er juillet 1997, jusqu'au 30 juin 2001. L'entente exigeait l'approbation du conseil provincial des employeurs de la fonction publique (Public Sector Employers' Council).
L'entente prévoit deux augmentations générales de salaire. En mars 1998 d'abord, toutes les échelles de salaires, y compris celles des chargés de cours, seront majorées de un pour cent. En juillet de l'an 2000, une autre augmentation générale de deux pour cent sera appliquée. Le gel des salaires imposé par le gouvernement provincial sera encore en vigueur pour les membres gagnant plus de 100 000 $ car ils ne sont pas admissibles à l'augmentation générale des salaires.
L'entente conserve un régime complet d'avancement professionnel, notamment des augmentations pour le cheminement de carrière, des augmentations au mérite et des rajustements salariaux au rendement. Globalement, le régime représente 2,5 p. 100, dont la moitié des fonds est réservée au cheminement de carrière et l'autre moitié aux rajustements au mérite et au rendement.
L'entente prévoit également un fond de rajustement de 500 000 $ pour 1998-1999 qui servira à rectifier les anomalies salariales. Un fond de maintien du corps professoral de 500 000 $ sera disponible en janvier 1999 pour permettre à l'université de garder les professeurs dont le rendement est exemplaire. De plus, l'entente prévoit une allocation de perfectionnement professionnel et améliore les dispositions des congés sabbatiques.
Cette nouvelle entente améliore les conditions des chargés de cours. Ainsi, les chargés de cours membres de l'unité de négociation qui donnent des cours supplémentaires pendant la session d'été auront droit aux avantages sociaux ainsi qu'au régime de retraite.
Un comité mixte se penchera sur le problème des professeurs et des bibliothécaires qui sont depuis longtemps à l'emploi de l'université mais qui n'étaient pas admissibles au régime de retraite et qui font maintenant face à de modestes indemnités de retraite.
Aussitôt que le gel des salaires imposé par le gouvernement provincial a été levé, les administrations et les associations de professeurs des universités de Nouvelle-Écosse ont entamé des négociations pour renouveler les conventions collectives. Bien que la plupart des universités soient encore à différentes étapes de leurs négociations, quelques ententes ont tout de même été conclues. En janvier 1998, le syndicat des professeurs et l'administration de l'Université Saint Mary's ont conclu une nouvelle entente.
Les négociations à cette université ont amené entres autres la modification d'articles de la convention collective touchant les droits de propriété intellectuelle, les brevets et le droit d'auteur, ainsi que d'articles sur la fusion ou l'abolition de programmes d'enseignement ou de bibliothèques. En outre, on a mis sur pied un comité mixte chargé d'évaluer les lignes directrices du conseil d'université en matière de fraude et de conduite frauduleuse à l'université et d'en recommander des modifications.
À cause du gel des salaires imposé par le gouvernement provincial, certaines des échelles salariales prévues dans les conventions collectives antérieures n'ont jamais été mises en vigueur. La nouvelle entente met en oeuvre la dernière échelle des salaires, rétroactive à partir de novembre 1997.
Cette mesure se traduit par une augmentation salariale de trois pour cent et l'ajout d'un échelon aux échelles des professeurs adjoints, agrégés et titulaires. En avril, une augmentation salariale de deux pour cent est prévue. En septembre 1998, l'augmentation sera de 2,5 p. 100 accompagnée de l'ajout d'un demi-échelon à tous les rangs sauf pour les rangs I et II des bibliothécaires. L'année suivante, en septembre 1999, l'augmentation salariale sera de 2,5 p. 100 accompagnée de l'ajout d'un demi-échelon aux échelles de salaire de tous les rangs sauf pour les rangs I et II des bibliothécaires.
L'entente modifie les indemnités et les honoraires, prévoit des indemnités ou une réduction de la tâche d'enseignement pour la direction de thèse et améliore les dispositions des congés sabbatiques. Les cotisations au régime de retraite seront calculées à 100 p. 100 du salaire pendant que les membres sont en congé.
L'Université Saint Mary's s'est également engagée à améliorer les avantages sociaux, notamment en créant un régime complémentaire de retraite. Des discussions sur des encouragements à la retraite anticipée sont en cours.