Lors du Congrès de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d'universités, tenu à Québec du 5 au 7 mai, un rapport du Comité exécutif donné par M. Roch Denis, président, a abordé la question de l'érosion du statut professoral :
«C'est-à-dire la disparition progressive des postes de professeurs réguliers à temps plein permanents et leur remplacement par l'armée grandissante des "part-timers" de toute sorte et des statuts d'emploi académiques non éligibles à la permanence.»
Cette érosion est exigée par une certaine vision de l'université : une «grande entreprise distributrice de savoirs et de formation professionnelles et techniques, étroitement imbriquée aux besoins du marché et acculturée à ses règles dynamiques (...).»
L'atelier sur le document thématique du congrès, Le lien enseignement-recherche à l'Université, a dégagé certaines préoccupations quant à la relation de la recherche universitaire avec les entreprises.
Cependant, il en est ressorti un certain nombre de recommandations plus étroitement associées à la problématique enseignement-recherche.
Lors du souper du congrès, on a rendu un hommage émouvant au président sortant, M. Roch Denis, qui s'est dévoué pendant six ans à la tête de la FQPPU.
Le président de l'ACPPU, M. William Graham, en a profité pour saluer chaleureusement M. Denis et pour présenter la conférencière au souper, Mme Nancy Olivieri.
Celle-ci a relaté avec humour et éloquence son expérience dramatique à l'Hôpital des enfants malades de Toronto et son conflit avec la compagnie pharmaceutique Apotex Inc.