Le 25 mai, la Commission des relations de travail de la C.-B. a remis sa décision qui confirme que l'Association des professeurs de l'University of British Columbia est le seul agent de négociation collective pour une unité qui inclut à la fois les professeurs à la leçon et les membres du corps professoral. Dans sa décision, la commission a rejeté la demande du Syndicat canadien de la fonction publique de représenter les professeurs à la leçon de UBC dans une unité séparée de négociation ou dans le cadre d'une section locale existante d'auxiliaires d'enseignement. En outre, la décision de 16 pages reconnaît officiellement le statut de syndicat à l'UBCFA qui est volontairement reconnu par l'employeur conformément au Code des relations de travail.
La décision marque l'heureuse conclusion d'une saga qui a débuté en fait en 1975 quand les professeurs à la leçon à plein temps ont commencé à adhérer à notre association. En 1993, leurs collègues à demi-temps ou plus leur ont emboîté le pas. Nos démarches pour inclure le dernier groupe de professeurs à la leçon, c'est-à-dire nommés à moins qu'à demi-temps, ont commencé en 1998.
Alors que nos efforts à la table de négociation avaient porté fruit et que l'administration de UBC avait accepté de reconnaître volontairement ces professeurs à la leçon qui ne faisaient pas encore partie de notre association, le SCFP a entamé une campagne de recrutement qui était à notre avis une prise d'assaut illégale de nos membres. L'association des professeurs, soutenue par les professeurs à la leçon employés pour une période prolongée, a résolu de lutter contre cette incursion.
Deux votes ont eu lieu : un pour modifier l'entente-cadre afin d'inclure dans l'unité de négociation et dans la convention collective tous les professeurs à la leçon (avec une ratification écrasante des membres existants), et l'autre pour inclure les professeurs qui enseignaient un seul cours (91 p. 100 en faveur).
À la fin de sa campagne, le SCFP avait recueilli suffisamment de signatures pour apporter la question devant la Commission des relations de travail (mais pas assez pour obtenir une accréditation automatique). La commission a ordonné un scrutin qui est resté secret en attendant une décision sur les questions en suspens.
Dans une décision provisoire subséquente, la commission a jugé qu'il était approprié qu'une unité de négociation comprenne tous les membres du corps professoral, reconnaissant « l'intégration fonction-nelle » des professeurs à la leçon et d'autres membres du corps professoral qui accomplissaient le mandat d'enseignement de l'université. La décision suggérait aussi que l'association des professeurs prenne des mesures pour obtenir l'assurance formelle que notre reconnaissance volontaire respectait le Code des relations du travail comme nous l'affirmions.
Par conséquent, tous les membres ont été appelés aux urnes pour modifier l'entente-cadre et respecter le Code. Le vote a été très largement favorable. C'est ce résultat et le bien-fondé du fait que notre unité de négociation englobe tous les professeurs qui ont été confirmés par la décision du 25 mai de la Commission.
Tout au long du processus, nous avons bénéficié de l'appui soutenu de nombreux professeurs à la leçon employés pour une période prolongée. Depuis toujours, nous avons inclus des professeurs à la leçon, et au fil des ans, ils ont fait partie du comité exécutif de l'association et d'autres comités importants, notamment des comités des salaires et des avantages sociaux. Nos conventions collectives qui couvrent les professeurs à la leçon incluent une échelle des salaires minimum, et des clauses touchant l'accès aux avantages sociaux, la paie de vacances (y compris pour les professeurs qui enseignent un seul cours), la mise à pied et l'ancienneté.
L'entente de 1998 incluait aussi une disposition pour faire des professeurs à la leçon embauchés pour une période prolongée des chargés de cours pour douze mois. Il y a encore beaucoup de travail à faire mais nos membres professeurs à la leçon savent que l'ACPPU a aussi déclaré que lorsqu'il s'agit des échelles salariales, de la liberté académique, de l'ancienneté et des pensions, les associations de professeurs ont accompli plus que quiconque pour les professeurs à la leçon.
Nous nous réjouissons de voir que la bataille est terminée et nous nous ferons un plaisir de continuer à défendre les intérêts de nos professeurs à la leçon. Récemment, un de ceux-ci a été élu au comité exécutif (ils sont donc maintenant deux de cette catégorie) ainsi que deux autres nouveaux membres qui se sont engagés à travailler sur les questions concernant les professeurs à la leçon. Je suis la première présidente de l'Association des professeurs de UBC qui a débuté son mandat au comité exécutif à titre de professeure à la leçon.
Nous entrons dans une année de négociation, et je sais que je pourrai compter sur un grand nombre de professeurs à la leçon pour demander les augmentations de salaire et les conditions de travail appropriées à leur rôle important en tant que membres du corps professoral de UBC.
Traduit de l'article « UBC Faculty Association Wins Labour Board Case ».