Du 28 octobre au 3 novembre 2001, partout en Amérique du Nord, les enseignantes et enseignants à statut précaire des collèges et des universités ont revendiqué une amélioration de leurs conditions d'enseignement.
« Pour la première fois en Amérique du Nord, des syndicats et associations ont organisé conjointement des actions dans le but d'informer leur communauté, le public et les gouvernants sur les difficiles conditions de travail des enseignants à statut précaire », a déclaré Marie Blais, déléguée à la coordination pour la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec.
La FNEEQ incitait ses syndicats affiliés à organiser des activités de visibilité. Une affiche et des dépliants ont été conçus afin d'aider les syndicats.
Dans les cégeps, le lancement de cette semaine a été précédé par une session de formation sur le « Guide syndical des enseignantes et enseignants non permanents ». Dans les cégeps du Québec, près de 40 p. 100 du personnel enseignant a un statut d'emploi précaire.
Par la suite, « l'organisation de kiosques et d'activités de visibilité était une occasion privilégiée pour sensibiliser l'ensemble du personnel enseignant, la communauté étudiante et les autres personnels aux conditions de travail des enseignantes et enseignants chargés de cours », a expliqué Mme Blais.
« Dans les universités, cette semaine aura permis de souligner auprès de nos membres, la similarité de nos revendications à travers l'Amérique du Nord. »
L'an passé, le regroupement université avait décidé d'instaurer le 22 novembre, journée nationale des chargées et chargés de cours. Cette année, diverses activités de visibilité ont souligné l'importance de la contribution des chargées et chargés de cours à la formation universitaire du premier cycle.
« L'organisation de cette semaine nord-américaine aura favorisé l'apparition de nouvelles solidarités dans le monde universitaire », a ajouté Mme Blais.
L'information sur les différentes activités est affichée sur le site www.cewaction.org.