Les membres de l'association des professeurs de l'Université Dalhousie ont déclenché la grève le 4 mar car, disent-ils, l'université ne leur a pas donné le choix.
Andrew Wainwright, président de l'association des professeurs de l'Université Dalhousie a déclaré ceci : " Nous espérions éviter une autre grève à l'université. L'association a exploité toutes les avenues afin de négocier et d'obtenir une entente négociée. Pourtant, nous sommes encore très loin d'une entente après six mois de tentative de négociation et 35 réunions tenues pendant l'automne et le début de l'hiver. "
Les négociations entre les deux parties ont achoppé le mois dernier, en présence d'un conciliateur.
" Le 21 février, nous avons soumis au conseil d'administration des offres révisées dans le but d'obtenir une entente négociée, qu'il a rejetées entièrement sans soumettre de contre-offres ", a poursuivi M. Wainwright.
La dernière offre de l'employeur remonte au 23 novembre et comprend une hausse salariale de 7,2 p. 100 sur trois ans. Selon M. Wainwright, cette offre a par la suite été rejetée à la suite du vote de grève de novembre dernier.
" Le conseil a refusé de rencontrer l'association à mi-chemin et, de toute évidence, n'est pas intéressé à conclure une entente à la table ", a affirmé M. Wainwright. " L'offre salariale de l'université nous laisse au même rang que maintenant, soit le neuvième rang d'une liste de comparaison de dix autres universités. " L'association des professeurs demande une hausse des salaires de 10,8 p. 100.
L'association veut également obtenir des garanties quant au remplacement du corps professoral. " L'association demande que les professeurs à temps plein qui quittent l'université pendant la durée du contrat soient remplacés ", a dit M. Wainwright. " Leur remplacement ne coûtera pas plus cher à l'université que maintenant. De fait, il lui en coûtera moins en remplaçant des professeurs chevronnés par des débutants. "
Il soutient que le conseil désire avoir la maîtrise de la question de l'effectif. " Il veut avoir toute la latitude voulue pour diminuer le nombre d'universitaires à temps plein et embaucher de plus en plus d'universitaires mal rémunérés à temps partiel. "
L'association demande également une bonification des articles sur la discrimination, la composition de l'unité de négociation, la permanence, les congés parentaux, la tâche, le rapport conseiller-étudiant, la retraite obligatoire et les cours assistés par ordinateur.
La Caisse de défense de l'ACPPU soutient les 772 professeurs, bibliothécaires et conseillers avec le versement d'indemnités de grève, l'appui des professeurs de tout le pays, un prêt pour maintenir les avantages assurés et une marge de crédit de un million de dollars.
Pour plus de renseignements voir à www.dfa.ns.ca.