En avril 2002, les professeures à la retraite Ursula Franklin, Phyllis Grosskurth, Blanche van Ginkel et Cicely Watson ont établi un précédent en obtenant gain de cause contre l'Université de Toronto. Elles prétendaient avoir perdu des revenus salariaux et de retraite en raison d'une discrimination systémique fondée sur le sexe en matière salariale. Dans un communiqué diffusé le 19 avril, le vice-recteur de l'université, Vivek Goel, a déclaré que l'université n'avait pas fait preuve d'équité pour assurer une rémunération analogue à tous les membres du corps professoral dont les réalisations et l'ancienneté étaient semblables au sein de la même discipline. Malgré la victoire magistrale des demanderesses, non seulement pour elles-mêmes mais aussi pour des douzaines de professeures à la retraite, le règlement ne rembourse pas complètement leurs frais de justice qui s'élèvent à plus de 50 000 $. L'ACPPU demande aux associations locales de faire un don pour les aider à compenser ces frais nécessaires. Les dons doivent être acheminés à Me Mary Eberts du cabinet d'avocats Eberts, Symes Street & Corbett, 133, avenue Lowther, Toronto (Ontario) M5R 1E4. Les chèques doivent être faits à l'ordre du " Law Office of Mary Eberts, in trust ".