Le nouveau groupe de travail de l'ACPPU sur la liberté universitaire des professeurs travaillant dans des établissements de soins de santé affiliés à une université a tenu sa première réunion à Ottawa à la fin du mois d'août. Le président du groupe de travail, le Dr Philip Welch, a résumé le but du groupe de travail en disant que celui-ci tenterait de garantir aux professeurs travaillant dans les établissements affiliés les mêmes protections pour la liberté universitaire que leurs collègues des universités traditionnelles.
" La liberté universitaire des chercheurs de clinique est essentielle à la protection et à la sauvegarde de l'intérêt public ", a déclaré le Dr Welch. " Comme nous l'avons constaté dans le cas de la Dre Olivieri, on a tenté de lui enlever sa liberté de partager ses conclusions avec des patients et la collectivité scientifique. C'est inacceptable. "
Le groupe de travail s'emploiera d'abord à l'examen, à la grandeur du Canada, de l'état des protections accordées à la liberté universitaire et à la permanence dans les universités et les établissements de soins de santé affiliés.
Il prévoit de rendre publiques les conclusions de son enquête ainsi que de rédiger un rapport formulant des recommandations sur des moyens de resserrer les protections de la liberté universitaire dans les hôpitaux, les centres de recherche et autres établissements de soins de santé affiliés à des universités.
Outre le Dr Welch, le groupe de travail se compose de Alan Jackson, professeur de médecine à l'Université Queen's, de Gordon Guyatt, professeur de médecine à l'Université McMaster, de Carol Cass, directrice du département d'oncologie à l'Université de l'Alberta et directrice adjointe de la recherche au Cross Cancer Institute, ainsi que de Derryck Smith, psychiatre en chef au Children's and Women's Health Centre de la Colombie-Britannique et président de la Clinical Faculty Association de l'Université de la Colombie-Britannique.