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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

décembre 2002

Plus d'argent pour les programmes sociaux

Une forte majorité de Canadiens souhaitent que le gouvernement fédéral accorde la priorité au renouvellement des dépenses relatives aux programmes sociaux, d'après un sondage d'opinion mené pour le compte de l'ACPPU.

D'après le sondage, six Canadiens sur dix affirment que le prochain budget fédéral devrait se concentrer principalement sur l'accroissement des dépenses relatives aux programmes sociaux, notamment ceux de la santé et de l'éducation. Moins de 17 p. 100 des répondants favorisent la réduction de l'impôt sur le revenu des particuliers, et moins de 10 p. 100 considèrent la réduction de la dette publique comme une priorité absolue. L'appui à l'augmentation des ressources financières destinées à la lutte contre le terrorisme est inférieur à 3 p. 100.

Le sondage mené en septembre par le Centre de recherche Décima révèle une insatisfaction grandissante face à l'intervention des Libéraux en matière d'enseignement postsecondaire. Plus d'un répondant sur trois estime qu'Ottawa fait piètre figure en matière d'accessibilité garantie aux études collégiales et univer-sitaires. De plus, 36 p. 100 des répondants accordent une note passable au gouvernement.

" L'enseignement postsecondaire est un enjeu qui pourrait rendre les Libéraux vulnérables ", a déclaré le président de l'ACPPU, Victor Catano.

En outre, le sondage révèle que la plupart des parents canadiens d'enfants âgés de moins de 17 ans sont préoccupés par les coûts élevés de l'enseignement postsecondaire, qui pourraient d'ailleurs empêcher leur progéniture de fréquenter le collège ou l'université. Pour près des deux tiers des répondants, les frais de scolarité élevés sont la raison qui empêchera leurs enfants d'obtenir un diplôme d'études postsecondaires.

" On remarque beaucoup d'anxiété chez les familles quant à leur capacité à payer des études à leurs enfants ", a observé M. Catano. " Quand on constate qu'autant de parents pensent que leurs enfants ne pourront pas fréquenter l'université ou le collège, on assiste vraiment à la naissance d'une crise de l'accessibilité au pays. "

Le Centre de recherche Décima a mené ce sondage téléphonique à la grandeur du pays auprès de 2 000 adultes et les résultats sont considérés comme précis en fonction d'une marge de ± 2 p. 100, 19 fois sur 20.

Traduit de l'article " Canadians Want More Money Allocated to Social Programs " (Bulletin de l'ACPPU, novembre 2002).