La juge d’une cour de district de la Floride a refusé de trancher la question de savoir si l’intention de l’University of South Florida de congédier un professeur permanent controversé léserait le droit de celui-ci à la liberté d’expression.
Les dirigeants de l’USF prétendent que Sami Al-Arian a contribué à réunir des fonds pour des organismes terroristes, a aidé des terroristes à entrer aux États-Unis et a fondé des organisations appuyant le terrorisme. Sami Al-Arian, un réfugié palestinien arrivé aux États-Unis en 1975, a nié les accusations de liens avec des terroristes et affirme que l’université tente de le congédier pour ses opinions politiques.
En dépit du travail d’un grand jury fédéral et d’une enquête du FBI qui n’ont donné lieu à aucune accusation contre lui, l’USF a maintenu son projet de congédier le professeur de science informatique, en congé avec solde depuis janvier 2002.
L’automne dernier, des dirigeants de l’université ont demandé à la cour un jugement déclaratoire pour déterminer si le congédiement de Sami Al-Arian violerait les droits de celui-ci.