Les groupes d'étudiantes et d'étudiants du Manitoba et de l'Ontario ont fait l'éloge de leurs gouvernements provinciaux respectifs le mois dernier.
Au Manitoba, les étudiants du postsecondaire étaient ravis que le gouvernement néo-démocrate provincial maintienne le gel des frais de scolarité pour une autre année.
Dans son budget déposé en avril, le ministre des Finances, Greg Selinger, a annoncé que le gel des frais de scolarité, en plus d'une baisse de 10 %, se poursuivrait pour la cinquième année consécutive.
Dans la province voisine, l'Ontario, les étudiants ont applaudi à la réalisation de la promesse électorale que le gouvernement libéral de Dalton McGuinty avait faite de geler les frais de scolarité.
" L'annonce du gel des frais de scolarité marque un pas en avant sans précédent pour les étudiants ontariens et leur famille ", a déclaré Joel Duff, président (Ontario) de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. " Pour la première fois, la vaste majorité des étudiants au Canada n'aura pas à subir une hausse des frais en septembre 2004. "
Selon M. Duff, le blocage des frais de scolarité est la meilleure forme d'aide financière aux étudiants " parce qu'elle s'applique à tout le monde ".
Et M. Duff de signaler que près du tiers des augmentations des frais de scolarité sert à financer les programmes locaux d'aide financière aux étudiants qui, au départ, n'ont pas les moyens de subir des hausses de frais. Le blocage des frais de scolarité allège le fardeau de l'aide financière aux étudiants et permet d'accroître les fonds qui doivent servir directement aux frais de subsistance des étudiants.
Le gouvernement de l'Ontario a annoncé que des fonds supplémentaires de 50 millions de dollars seraient versés aux collèges et aux universités pour contrebalancer la première année d'application du gel.
" Grâce à ce financement, les revenus cumulés générés par les frais de scolarité qui étaient consacrés aux budgets d'exploitation des collèges et universités seront entièrement remplacés par des fond publics ", explique M. Duff.