Le mésothéliome — un cancer mortel causé par l’exposition à l’amiante — a été diagnostiqué chez deux employés de l’Université de Brandon, soit un membre du corps professoral et un ingénieur d’entretien à la retraite.
Construits dans les années 1960, les bâtiments de l’université renferment des produits d’amiante, comme c’était couramment le cas à l’époque.
Les associations des professeurs de l’Université de Brandon, de concert avec les autres syndicats de l’établissement, s’attaquent au problème de l’amiante dans le milieu de travail sur plusieurs fronts, notamment par la mise en oeuvre de programmes de formation. Pour sa part, l’ACPPU offrira à tous les syndicats une séance conjointe d’information sur les comités mixtes de la santé et de la sécurité et sur l’amiante dans le milieu de travail.
Selon Laura Lozanski, agente de santé et de sécurité au travail de l’ACPPU, au moment où l’on perfectionne les pratiques de désamiantage en milieu de travail, l’administration de Brandon « a pris l’initiative fort louable de communiquer avec tous les employés actuels et anciens de l’université pour les avertir qu’ils peuvent avoir été exposés à l’amiante dans le cadre de leur travail ».
L’ACPPU a lancé, en novembre dernier, une campagne nationale de sensibilisation à l’amiante après que l’on eut repéré deux cas de mésothéliome à l’Université du Manitoba.
« On ne saurait trop insister sur l’importance de la sécurité professionnelle et du droit de savoir des travailleurs », fait valoir la présidente de l’ACPPU, Loretta Czernis. « Les associations de personnel académique devront veiller avec vigilance au recensement des risques existant sur les lieux de travail et à leur communication aux comités mixtes de la santé et de la sécurité, de sorte que les mesures de protection et de prévention adéquates puissent être prises. »
Des renseignements sur l’amiante dans le milieu de travail sont disponibles en cliquant ici.