Benoît Melançon, réalisateur. Montréal : Les Presses de l’Université de Montréal, 2005; 128 p.; ISBN : 2-7606-1980-X, non défini 34,95 $ can
Nous sommes entourés de livres savants. Les encyclopédies, les dictionnaires, les manuels sont en effet partout, des librairies aux bibliothèques, chez soi comme au travail. Internet aurait même accru leur nombre, s’il faut en croire les apôtres du tout-numérique. Les livres spécialisés ne seraient donc plus réservés aux seuls spécialistes. Mais qu’est-ce qu’un livre savant? Diderot et D’Alembert, avec leur Encyclopédie, avaient-ils conçu le livre savant par excellence? En quoi se distinguait-elle des travaux de précurseurs comme Fontenelle? Le savoir que vulgarise Louis Guillaume Figuier au XIXe siècle est-il le même que celui qui envahit les pages des Particules élémentaires de Michel Houellebecq, voire celles du Da Vinci Code de Dan Brown? Plutôt qu’un seul livre savant, il en existe de multiples formes, toutes historiquement déterminées. Les auteurs de Savoir des livres se sont interrogés sur cette histoire. Ils ont voulu comprendre quelle a été l’évolution de la publication scientifique, de l’imprimé à Internet. Ils ont rencontré sur leur chemin des revues et des bases de données, des imprimeurs et des hommes de lettres, des savants et des vulgarisateurs. Ils se sont intéressés au statut des images dans la diffusion des connaissances. Ils se sont même demandé ce qu’était l’avenir du livre savant. Ils ont surtout voulu rendre hommage à ces formidables machines que sont les livres.
Les comptes rendus de Livres en bref sont rédigés à partir de renseignements fournis par les éditeurs.