Le mois dernier, les membres de l’Association des professeurs de l’Université Laurentienne (APUL) ont voté en faveur d’une nouvelle convention collective dotée de dispositions de réduction de la charge d’enseignement et de « rattrapage » des salaires.
Le total de la hausse des salaires de base varie de 20 % jusqu’à 37 % pour la durée de la convention, incluant les augmentations de salaire.
« Il a fallu des mois de négociations intensives, un vote de débrayage à 97 % et l’aide de deux médiateurs pour parvenir à ce stade », a déclaré Jim Ketchen, président de l’APUL, qui a souligné la force et la compétence de l’équipe de négociation de l’association, sous la direction du négociateur en chef Anis Farah, et l’appui incroyable que lui ont manifesté les membres.
M. Ketchen a déclaré que le syndicat a signé une « convention phare » en raison d’un langage contractuel conçu afin d’améliorer la convivialité de l’Université Laurentienne pour les professeurs.
La convention de trois ans offre des congés de maternité et des congés parentaux améliorés, augmente les indemnités de perfectionnement professionnel, procure une protection payée par l’employeur pour les soins dentaires et paramédicaux ainsi qu’une plus grande transparence lors du processus de nomination.
Les négociateurs de l’association des professeurs ont aussi innové en ce qui concerne le personnel académique contractuel en négociant des hausses considérables des honoraires des cours ainsi qu’un nombre limité de postes de chargés de cours permanents.
L’APUL représente plus de 400 professeurs et bibliothécaires de l’Université Laurentienne, de l’Université de Sudbury, de l’Université Huntington et de l’Université College of Thornloe.