La totalité du personnel académique de l’Université de Sudbury s’est prononcée en faveur d’une mesure de grève en vue d’atteindre les objectifs visés dans la négociation.
« Le message passé par nos membres devrait ouvrir la voie à une négociation collective digne de ce nom et permettre d’en arriver à un règlement équitable », a déclaré le président de la section locale, Réal Fillion.
Selon des renseignements communiqués par le syndicat, les parties sont convoquées à une séance de médiation le 19 janvier prochain. « L’équipe de négociation du syndicat se rendra à cet entretien exploratoire avec pour mandat de changer la donne », signale M. Fillion. « Le conseil de l’université s’imagine depuis trop longtemps que les membres du personnel académique accepteront des salaires largement inférieurs à ceux de leurs collègues qui travaillent sur le même campus et, dans certains cas, au sein des mêmes programmes. »
« Depuis l’accréditation de notre syndicat il y a trois ans, nos conditions de travail ont à peine évolué. Il est temps d’aller de l’avant et de conclure un contrat. Pour cette série de négociations, nos membres réclament rien de moins que des changements satisfaisants de taille. »
La conciliation a duré deux jours à la fin de novembre « sans que l’employeur ne manifeste au syndicat le moindre désir d’en arriver à un règlement équitable », a indiqué M. Fillion.
Il y a toute une série de questions qui restent encore à négocier, entre autres les salaires, les avantages sociaux, l’équité de la charge de travail, y compris la disponibilité des postes d’assistants à l’enseignement et les limites au recours des contrats à durée déterminée.
Le syndicat sera en droit de déclarer la grève le 23 janvier.
Le personnel académique de l’Université de Sudbury est regroupé au sein d’une unité de négociation accréditée distincte de 36 professeurs et bibliothécaires à temps plein et à temps partiel qui sont membres de l’Association des professeurs de l’Université Laurentienne.