À l’issue d’un conflit de travail de deux ans et demi, les professeurs et les bibliothécaires de l’Université Sainte-Anne sont parvenus, à la fin du mois dernier, à conclure une nouvelle convention collective avec la direction de l’établissement.

L’APPBUSA avait prévu de déclencher une grève en février si les deux équipes de négociation n’en arrivaient pas à une entente. L’automne dernier, le personnel académique de Sainte-Anne s’était prononcé à 98 % en faveur d’un mandat de grève en appui à leur syndicat.

En vertu de la convention de cinq ans que les membres ont ratifiée le 7 février, les professeurs et les bibliothécaires auront droit à une augmentation de salaire de 3 % pour les années universitaires 2004–2005 et 2005–2006, et de 7 % pour chacune des trois années suivantes. L’APPBUSA s’est battue pour obtenir d’importantes hausses salariales qui réduisent l’écart de rémunération entre Sainte-Anne et les établissements de son groupe de comparaison.
     
L’entente prévoit également une réduction de la charge d’enseignement, qui passe de sept à six cours, et une augmentation de l’indemnité de congé de maternité. De plus, les départements participeront dorénavant aux décisions concernant le développement des cours en ligne, et les cours dispensés en direct dans les salles de classe seront protégés.
     
Le président du syndicat et négociateur en chef, Bryan Empson, a fait savoir que ses membres tenaient tout particulièrement à rendre hommage à l’ACPPU pour l’aide primordiale que celle-ci leur a apportée, et aussi à remercier les membres de l’équipe de négociation pour le travail extraordinaire qu’ils ont accompli pour leur compte.
     
« J’aimerais remercier les membres de l’APPBUSA pour le soutien qu’ils ont manifesté tout au long des négociations, de même que mes coéquipiers Albert Dugas, Cynthia Robicheau et Lisette Tardif pour leur travail remarquable », a-t-il ajouté. « Nous avons conjugué nos efforts sans relâche et nous avons obtenu ce que nous demandions. »