Back to top

Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

février 2007

Hommage rendu aux lauréates du prix Sarah-Shorten

Les lauréates du prix Sarah-Shorten, Patricia Baker (deuxième à partir de la gauche) et Janice Dodd (centre), reçoivent leur prix de Greg Allain, président de l'ACPPU, et de Wendy Robbins, présidente du Comité des femmes de l'ACPPU.
Les lauréates du prix Sarah-Shorten, Patricia Baker (deuxième à partir de la gauche) et Janice Dodd (centre), reçoivent leur prix de Greg Allain, président de l'ACPPU, et de Wendy Robbins, présidente du Comité des femmes de l'ACPPU.
À son assemblée de novembre, le Conseil de l’ACPPU a rendu hommage aux deux lauréates du prix Sarah-Shorten 2006, Mmes Janice Dodd et Patricia Baker.
     
Cette distinction est accordée à des femmes qui ont fait preuve de leadership, ont servi de modèles et de mentors, ont élaboré des programmes innovateurs et ont fourni un apport exceptionnel à l’avancement des femmes dans le secteur de l’enseignement postsecondaire.
     
La Dre Dodd, nommée conjointement au département des études des femmes et à celui de la physiologie à l’Université du Manitoba, est reconnue par ses collègues de la faculté des arts et de la faculté de médecine comme une chef de file pour ce qui touche les questions relatives aux sexes, à la science et à la santé. Elle contribue activement à l’essor des femmes en milieu universitaire depuis plus d’une décennie. Ses actions de lobbying pour promouvoir l’égalité de la femme et ses travaux multidisciplinaires sur les femmes dans le milieu scientifique font d’elle l’une des universitaires les plus actives au Manitoba.
     
« Cette distinction vous est attribuée dans le but de reconnaître vos qualités de leader et votre contribution considérable à l’avancement des femmes dans le domaine des études supérieures ainsi qu’à la communauté des femmes scientifiques », a souligné la présidente du Comité des femmes de l’ACPPU, Wendy Robbins, en présentant le prix à la Dre Dodd.
« Intellectuelle, chef de file et ardente défenseure de la place des femmes dans les sciences, la Dre Dodd est une source d’inspiration pour nous toutes et nous tous. »
     
Professeure au département de sociologie et d’anthropologie et à celui des études des femmes à l’Université Mount St. Vincent à Halifax et ancienne présidente de l’association du personnel académique de cet établissement, Patricia Baker y travaille sans relâche, depuis son entrée en fonctions, à faire avancer les connaissances sur les femmes et leur travail. Ses recherches se sont fait connaître dans de nombreuses régions du monde.
     
Mme Baker se distingue par « le courage, l’intégrité, l’endurance et la grande générosité » qu’elle applique à l’édification d’un monde plus équitable, a fait observer Mme Robbins. « Mais par-dessus tout », a-t-elle ajouté, « les collègues de travail de Mme Baker qui ont proposé sa candidature font l’éloge de ses longs et généreux états de services syndicaux à l’association du personnel académique de l’Université Mount St. Vincent et ailleurs. »
     
« En tant qu’universitaire féministe, Mme Baker incarne les qualités que l’on entendait reconnaître lorsque le prix Sarah-Shorten a été créé en 1990. »
     
Mmes Dodd et Baker sont les 15e et 16e lauréates du prix institué à la mémoire de feue Sarah Shorten, qui a assumé la vice-présidence et la présidence de l’ACPPU dans les années 80.