George Nader [Photo d'archives]
En 2001, le professeur de géographie George Nader n’a pas été reconduit dans ses fonctions de directeur du Collège Peter Robinson de l’Université Trent, malgré la ferme recommandation du comité des candidatures nommé par le sénat.
La question de sa reconduction est apparue dans la foulée de la décision vigoureusement contestée du conseil de l’université de fermer deux collèges, dont Peter Robinson. Parce qu’il s’est prononcé sans détour contre la fermeture de son collège et qu’il a contesté la validité des arguments financiers invoqués, M. Nader a été réprimandé par le vice-recteur à l’enseignement pour avoir « fait des déclarations aux médias, prétendument dans l’exercice de vos fonctions de directeur, qui doivent être considérées comme préjudiciables au bien-être de l’université ». Bon nombre croient que M. Nader n’a pas été renommé parce qu’il s’est opposé à la décision du conseil.
Pour l’ACPPU, cette affaire a soulevé la question de la mesure dans laquelle les administrateurs des établissements d’enseignement supérieur devraient avoir droit à la liberté académique. William Bruneau, professeur émérite de sciences de l’éducation à l’Université de la Colombie-Britannique, et Tim Quigley, professeur de droit à l’Université de la Saskatchewan, ont été chargés à titre de membres d’un comité d’enquête ad hoc d’examiner la question et de formuler des recommandations à cet égard. Leur rapport est reproduit dans le numéro d'avril 2007 de la version imprimée du Bulletin. La version électronique du rapport en format PDF (Acrobat) sera accessible sous peu.