Marche de solidarité pour les professeurs en grève de l'Université St. Thomas à Fredericton, le 23 janvier.
Les cours ont repris le 5 février à l’Université St. Thomas après que les professeurs et la direction eurent convenu de recourir à l’arbitrage obligatoire pour régler les points encore en litige.
La présidente de l’association des professeurs, Suzanne Dudziak, a déclaré que les deux parties étaient parvenues à régler plu-sieurs points, mais qu’elles n’avaient pas réussi à s’entendre sur les salaires, les avantages sociaux, la rémunération de base pour le personnel à temps partiel et les conditions de travail des titulaires de postes à durée déterminée.
« À partir du moment où il nous est apparu impossible de pousser plus avant nos revendications par la voie de la négociation à cause de l’intransigeance de l’employeur, nous avons choisi de recourir à l’arbitrage pour mettre fin à la grève et permettre le retour en classe », a expliqué Mme Dudziak.
Les négociations à St. Thomas ont été amorcées il y a un an, et les membres du personnel académique ont été mis en lock-out par leur employeur le 27 décembre avant de déclencher la grève par la suite.
Les membres du syndicat ont rejeté l’offre finale de l’université à la fin de janvier.
L’appui des membres est demeuré indéfectible tout au long du lock-out et de la grève d’un mois, a indiqué Mme Dudziak.
« La solidarité entre les professeurs à temps plein et à temps partiel et le soutien de la Caisse de défense de l’ACPPU et des autres syndicats ont été massifs », a-t-elle tenu à souligner. « Cela a vivement contribué à fortifier notre détermination au cours de cet âpre conflit. »
« Nous avons repris le travail avec la fierté d’avoir déployé tous les efforts nécessaires et d’avoir réussi à négocier des avancées significatives, et nous sommes prêts à poursuivre la lutte pour défendre nos droits. »
Des délégations de piquets volants provenant de toutes les régions du pays sont venues renforcer les lignes de piquetage du syndicat pendant toute la durée du lock-out et de la grève.