La campagne VOTEZ OUI s’est arrêtée au collège Fleming en janvier dernier. Figurant ici sur la photo : Candy Lindsay, vice-présidente de l'Organisation des employés à temps partiel et de session des collèges d'arts appliqués et de technologie (OPSECAAT); Dave Shaw, membre du personnel scolaire à temps partiel au collège Fleming; Gary Bonczac, président de la section locale 352 du Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO); Barb Linds, agente retraitée des campagnes du SEFPO et chef d'équipe pour le vote dans l'Est de l'Ontario; Audrey Healy, déléguée principale de la section locale 352; Roger Couvrette, président de l'OPSECAAT. [Photo : OPSEU]
Le personnel enseignant à temps partiel et de session des collèges communautaires de l’Ontario devra attendre des semaines avant de connaître le résultat du scrutin d’accréditation syndicale en raison des objections soulevées par l’employeur à propos de l’admissibilité au vote.
Le débat déclenché par le conseil d’administration des collèges sur la question de savoir qui avait droit de participer au récent scrutin tenu sur trois semaines auprès des enseignants à temps partiel empêchera le dépouillement des votes jusqu’à ce que la Commission des relations de travail de l’Ontario entende le litige le 31 mars.
Selon Roger Couvrette, président de l’Organisation des employés à temps partiel et de session des collèges d’arts appliqués et de technologie, plus de 3 500 personnes ont voté dans les 24 collèges communautaires de la province entre le 19 janvier et le 5 février afin de déterminer si elles souhaitaient adhérer au Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario.
« Les collèges mènent une lutte ouverte contre notre campagne de syndicalisation depuis le tout début, et l’obstruction actuelle n’est que l’exemple le plus récent des nombreuses manoeuvres auxquelles nous nous sommes heurtés », a souligné M. Couvrette. « Ils ne veulent pas que les votes soient comptés. Si ce n’était des objections juridiques soulevées par les avocats des collèges, la commission dépouillerait les votes à l’instant même. »
Jusqu’en octobre dernier, la loi ontarienne interdisait aux employés à temps partiel et de session des collèges d’adhérer à un syndicat.
« Ces personnes ont attendu des années pour avoir finalement le droit de se syndiquer », a ajouté M. Couvrette. « Nous demandons aux collèges de renoncer à leur objection d’ouvrir les boîtes de scrutin et de laisser la démocratie s’exprimer. »