Michael Goodyear conclut une entente de règlement après avoir été disculpé par le conseil d’administration. [Photo d'archives]
La longue épreuve vécue par le professeur de médecine Michael Goodyear de l’Université Dalhousie est arrivée à sa fin. En effet, il a conclu en septembre une entente de règlement lui permettant de réintégrer pleinement ses fonctions. Les modalités de l’entente demeurent toutefois confidentielles.
Les problèmes du Dr Goodyear ont commencé en 2002 lorsque, par suite d’accusations concernant la pratique clinique de ce dernier, le chef de médecine de la Régie régionale de la santé Capital — l’hôpital d’enseignement affilié à Dalhousie — a décidé de suspendre son droit de pratique à l’hôpital, l’empêchant ainsi de poursuivre des recherches et d’exercer dans son domaine de spécialisation, l’oncologie médicale.
Le directeur général de l’ACPPU, James Turk, estime que le Dr Goodyear a été privé de la possibilité d’examiner en temps opportun les sanctions qui lui ont été imposées, à cause d’un règlement disciplinaire provincial mal rédigé pour le personnel médical.
« Alors que la suspension aurait dû faire l’objet d’un examen dans un délai de 20 jours, comme il était censément prévu dans le règlement, le Dr Goodyear a dû attendre sept ans avant que le conseil d’administration de la Régie régionale ne conclue, au terme d’une longue audience, que les accusations étaient sans fondement et ne recommande que le statut du médecin soit pleinement rétabli à celui dont il jouissait auparavant », a expliqué M. Turk.
« Dans l’intervalle, le Dr Goodyear a été contraint de se déclarer en faillite, a vu sa carrière universitaire sérieusement entravée et a été dans l’impossibilité de poursuivre ses recherches et sa pratique en oncologie médicale. »
M. Turk se félicite du dénouement, mais indique que, pour faire en sorte que ce genre de situation ne puisse jamais se reproduire, l’ACPPU travaille actuellement, de concert avec l’association de district du personnel médical, l’association médicale provinciale et le ministère de la Santé de la Nouvelle Écosse, à l’élaboration de nouveaux règlements qui puissent garantir à l’avenir des procédures expéditives et équitables. »