Plus de la moitié des Canadiens seraient favorables à l’augmentation des dépenses publiques en éducation postsecondaire (EPS) même si une telle mesure impliquait une hausse d’impôt, révèle le dernier
sondage ACPPU-Harris/ Décima dont les résultats ont été dévoilés le 27 novembre.
Il ressort également de cette enquête que, de l’avis des Canadiens, les gouvernements du pays dans leur ensemble ne contribuent pas suffisamment au secteur de l’éducation postsecondaire. En outre, plus de 60 % des personnes interrogées souhaitent voir le gouvernement fédéral jouer un rôle renforcé dans le financement de la formation postsecondaire et assortir de conditions les transferts de fonds aux provinces destinés aux universités et aux collèges.
Un peu moins de huit Canadiens sur dix croient que l’éducation postsecondaire est plus importante que jamais.
« Ces chiffres montrent à quel point les Canadiens comprennent que la reprise économique à long terme est tributaire d’une éducation postsecondaire accessible et de qualité et que tous les gouvernements doivent faire de celle-ci une priorité élevée », a déclaré le directeur général de l’ACPPU, James Turk.
En ce qui a trait à l’accès à l’éducation postsecondaire, près de la moitié des personnes interrogées estiment qu’il est plus difficile de poursuivre des études collégiales ou universitaires aujourd’hui qu’il y a dix ans, et 48 % des répondants considèrent que les nouveaux crédits pour l’éducation postsecondaire devraient servir en priorité à abaisser les frais de scolarité.
Finalement, toujours selon le sondage, 56 % des Canadiens croient qu’un grand nombre d’étudiants qualifiés n’ont pas accès à l’éducation postsecondaire et 75 % d’entre eux en attribuent la cause à son coût élevé.
Méthode d’enquêteLe sondage téléphonique a été réalisé du 12 au 22 novembre 2009 auprès de 2 021 adultes canadiens. La marge d’erreur de cet échantillon est de 2,2 %.