La controverse plane au-dessus de l’Université des Premières nations du Canada depuis cinq ans. [Photo : Bryan Schlosser, The Leader-Post, ©2010. The Leader-Post, utilisée avec permission.]
Au moment de mettre sous presse la présente édition du
Bulletin, nous apprenons que l’assemblée législative de la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan (FSIN) a décidé par vote de dissoudre le conseil d’administration de l’Université des Premières nations du Canada (UPNC) et indiqué qu’elle procéderait à la restructuration du conseil conformément aux recommandations du
groupe de travail des chefs de la fédération.
« Nous sommes encouragés par cette nouvelle », a déclaré le directeur général de l’ACPPU, James Turk, le 4 février. Il a indiqué que les changements apportés à la gouvernance, notamment la restructuration du conseil, obligeront la FSIN à modifier la
loi constitutive de l’Université des Premières nations du Canada.
« Nous avons écrit au chef de la FSIN, Guy Lonechild, pour le féliciter d’avoir fait preuve de leadership dans ce dossier et pour lui demander plus de précisions sur les décisions et les projets de la fédération », a fait savoir M. Turk.
« Une fois que des mesures concrètes auront été prises pour mettre en oeuvre les changements qui s’imposent en matière de gouvernance, l’ACPPU sera à même d’envisager la possibilité de lever la sanction de blâme imposée à l’université et de se joindre à la FSIN pour demander au gouvernement provincial de rétablir le financement de l’établissement. »