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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

juin 2010

L’ACPPU remanie la structure de sa gouvernance

L'ACPPU a atteint un nouveau ja­lon en avril dernier lorsque son conseil a voté une modification du règlement général de l’association pour assurer une juste repré­senta­tion des groupes marginalisés au sein de sa structure de gouvernance.

« Ce changement marque une journée importante dans l’histoire de l’ACPPU, une journée où celle-ci s’est définie plus clairement que jamais comme un organisme attaché à l’équité pour tous ses membres », a annoncé la présidente de l’ACPPU, Penni Stewart.

L’idée de remanier la structure de gouvernance a pris forme il y a plus d’un an lors du premier forum de l’ACPPU sur l’équité, puis a été soumise à la discussion du Co­mité de direction par le Comité de l’équité.

« Le Comité de direction a agi avec diligence pour s’assurer que l’équité et le rôle de l’ACPPU dans la réalisation de l’équité pour tous ses membres sont mis à l’ordre du jour de toutes ses réunions jusqu’à ce qu’une proposition soit formulée et soumise à un vote du Conseil », a expliqué Anver Saloojee, membre ordinaire du Comité de direction et président du Comité de l’équité.

Dans son allocution à l’assemblée du Conseil de l’ACPPU de novem­bre 2009 et au caucus des femmes de la même assemblée, Mme Stew­art a décrit l’orientation générale de la proposition.

À leurs réunions de mars 2010, les membres du Comité de l’équité et ceux du Comité des femmes ont voté en faveur de l’appui aux modifications proposées.

Ces modifications ont pour résultat de créer deux postes de membres ordinaires au sein du Comité de direction, un pour les membres autochtones du personnel acadé­mi­que et l’autre pour le personnel académique francophone, de faire du Comité du personnel acadé­­mique contractuel un comité permanent du Conseil, et d’établir un groupe de travail national sur les femmes en remplacement du Comité des femmes.

Trois nouveaux groupes de travail sont aussi créés pour repré­sen­ter le personnel académique de minorité raciale, le personnel académique ayant un handicap et le personnel académique qui
s’identifie comme faisant partie du groupe LGBTQ (lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres, bi-spirituels, queer ou en questionnement).

Les quatre groupes de travail se chargeront de l’élaboration de propositions sur des activités de l’ACPPU en matière d’équité à mener dans leurs communautés et échangeront des idées et de l’information au sein du Conseil de la diversité — un nouveau comité permanent qui remplace l’ancien Comité de l’équité qui relevait du Comité de direction.

Chacun des quatre groupes de travail choisira deux membres pour siéger au Conseil de la diversité. Ce dernier comptera également deux coprésidents, dont une femme, qui seront élus par le Conseil et deviendront membres du Comité de direction de l’ACPPU.

Il restera au Comité de direction deux postes de membres ordinaires (au lieu de trois) qui, élus par le Conseil, seront chargés de repré­senter les intérêts de l’ensemble des membres.