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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

décembre 2010

Réintégration du Dr Reynolds : retrait de la menace de blâme

Le Dr Larry Reynolds a été réintégré dans ses fonctions de professeur de médecine aux départements de médecine familiale et obstétrique, gynécologie et sciences de la reproduction à l’Université du Manitoba et à l’Office régional de la santé de Winnipeg (ORSW).

À la suite de cette décision, l’ACPPU a mis fin à la procédure de blâme contre les deux établissements lors de l’assemblée du Conseil de novembre.

« Nous sommes très heureux que le Dr Reynolds ait pu conclure avec l’université et l’office régional de santé un règlement qui répond à nos exigences », a déclaré le direc­teur général de l’ACPPU, James Turk. « Les modalités de l’entente demeurent confidentielles. »

L’ACPPU avait fait valoir que l’université et l’ORSW avaient dé­mis le docteur de son poste de professeur titulaire de médecine famille il y deux ans sans motif valable et sans procédure équitable.

L’ACPPU avait instauré un co­mité d’enquête spécial après la dé­cision prise de ne pas reconduire le Dr Reynolds dans son mandat de cinq ans à la direction du département de médecine familiale. La situation devait toutefois prendre une tournure différente lorsque la faculté de médecine a carrément renvoyé le docteur.

Dans son rapport d’enquête publié en novembre 2009, le comité spécial, présidé par Colin Stuttard, professeur émérite de microbiologie et d’immunologie à l’Université Dalhousie, et composé également par Robert Miller, chaire du département de médecine de famille à l’Université Memorial, et par Ernest Redekop, professeur émérite d’an­glais à l’Université de Western On­tario, avait conclu au congédiement indu du Dr Reynolds et recommandé que ce dernier soit réintégré dans ses fonctions.

Constatant qu’aucune solution acceptable n’était visible à l’horizon, le Conseil de l’ACPPU avait décidé en avril 2010 qu’une sanction de blâme serait imposée aux deux établissements si la situation n’était pas réglée avant la fin de novembre.

« Même s’il aura fallu attendre longtemps, nous nous réjouissons que l’ACPPU ait pu aider les parties à trouver une issue satisfaisante à une situation difficile », a conclu M. Turk.