L’édifice Mackenzie sur le campus du Collège militaire royal à Kingston (Ontario). [Kingstonist.com/FLICKR]
L'ACPPU a créé une commission indépendante sur la gouvernance du Collège militaire royal du Canada (CMRC).
La commission est composée des trois éminents membres suivants : Robin Boadway, titulaire de la chaire David Chadwick Smith en économie de l’Université Queen’s; le lieutenant-colonel (à la retraite) des Forces canadiennes Steve Nash, aussi ex-commandant de l’Unité interarmées d’intervention du Canada, et officier des opérations et commandant-adjoint de la Deuxième Force opérationnelle interarmées; et Elinor Sloan, professeure de relations internationales à l’Université Carleton et ancienne analyste en matière de défense au ministère de la Défense nationale du Canada.
Les trois commissaires sont tous diplômés du Collège militaire royal.
La commission a pour mandat d’examiner la structure de gouvernance du Collège militaire royal, d’envisager d’autres modèles de gouvernance appropriés à un collège militaire et de formuler des recommandations quant à la structure de gouvernance à privilégier pour le CMRC.
« Même dans les meilleures conditions, il demeure difficile de mettre en place au sein d’un collège militaire une structure de gouvernance susceptible d’en faire, comme l’a toujours été le CMRC, une université d’excellence et un établissement de première classe pour la formation d’officiers militaires », a fait valoir le directeur général de l’ACPPU, James Turk. « Les réductions importantes faites par le gouvernement fédéral dans le budget du CMRC mettent au jour des questions sur la gouvernance actuelle du Collège. »
M. Turk a confiance que la commission d’experts saura fournir des conseils judicieux aux parties prenantes dans la gouvernance du CMRC, soit le ministère de la Défense nationale, les Forces canadiennes ainsi que le Conseil des gouverneurs et les membres du personnel académique du CMRC.
Bien que l’ACPPU soit responsable de la création de la commission et qu’elle prenne en charge les frais de son fonctionnement, celle-ci exercera ses activités en toute indépendance et décidera seule de la teneur de son rapport, que l’ACPPU publiera tel qu’il lui sera transmis. Les membres de la commission ne toucheront aucune rémunération pour leurs services.