Le président de la section locale 1290 du Syndicat uni du transport (SUT), George Turple (à gauche), aux côtés de Marvin Claybourn et Suzanne Prior de l'association du personnel académique de l'Université St. Thomas. Le 20 octobre, les membres en lock-out du SUT étaient accompagnés sur le piquet de grève par des sympathisants d'associations membres de l'ACPPU de la région de l'Atlantique.
Le 20 octobre, les chauffeurs d’autobus, préposés à l’entretien et mécaniciens en lock-out de la Codiac Transpo de la Ville de Moncton, membres de la section locale 1290 du Syndicat uni du transport, étaient accompagnés sur le piquet de grève d’employés de l’ACPPU et de négociateurs en chef d’associations du personnel académique de la région de l’Atlantique de passage à Moncton pour leur assemblée générale annuelle.
« Ce fut une extraordinaire démonstration de solidarité », a déclaré Neil Tudiver, directeur général adjoint de l’ACPPU. « Nous voulions montrer à la Ville que les employés du service de transport en lock-out jouissent de l’appui de leurs confrères et consoeurs des sections locales membres de l’ACPPU de la région atlantique et d’ailleurs. »
Les 80 travailleurs sont sans contrat depuis 2010 et en lock-out depuis le 27 juin 2012. La médiation entre le syndicat et la Ville a pris fin le 10 juillet sans faire progresser les négociations. Selon le syndicat, les travailleurs qui avaient voté le 1er avril en faveur de la grève ont rejeté les dernières offres de la Ville pour un nouveau contrat le mois dernier. Aucune date n’est fixée pour la reprise des négociations.