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Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

décembre 2012

McGill, Wilfrid-Laurier et Waterloo prennent des mesures correctives et évitent le blâme

Vue de la salle de lecture Birks à l'Université McGill. Le 24 novembre, l'ACPPU a retiré la résolution réclamant l'imposition d'une sanction de blâme à l'endroit de la direction de McGill par suite des problèmes soulevés par les bibliothécaires de l'établissement. [Julia Manzerova/Flickr]
Vue de la salle de lecture Birks à l'Université McGill. Le 24 novembre, l'ACPPU a retiré la résolution réclamant l'imposition d'une sanction de blâme à l'endroit de la direction de McGill par suite des problèmes soulevés par les bibliothécaires de l'établissement. [Julia Manzerova/Flickr]
Satisfait des réponses positives reçues des administrations des universités concer­nées, le Conseil de l’ACPPU a décidé le mois dernier, par un vote unanime, de lever la menace de sanctions de blâme à l’endroit des universités McGill, de Waterloo et Wilfrid Laurier.

« Nous sommes heureux que les administrations des trois universités aient répondu de manière aussi positive à nos préoccupations et aient réglé les questions qui à l’origine avaient amené le Conseil à entreprendre des procédures de blâme », a déclaré le directeur général de l’ACPPU, James Turk.

Des préoccupations qui avaient été soule­vées au départ il y a plus de cinq ans à la Bibliothèque de l’Université McGill ont été exa­minées par un comité d’enquête de l’ACPPU et ont nécessité un travail considérable de la part de la Section des bibliothécaires de l’Association des professeur(e)s et bibliothécaires de McGill (APBM), qui avait cerné 28 questions à résoudre.

« Au cours des six derniers mois, des progrès importants et soutenus ont été accomplis dans la résolution de ces questions », a indiqué la présidente de la Section des bibliothécaires de l’APBM, Sharon Rankin. « Vingt-trois des questions en cause sont bel et bien réglées, quatre sont en voie de l’être, et la dernière, considérée comme une source de préoccupation pour l’avenir, ne nécessite aucune intervention dans l’immédiat. »

Des procédures de blâme avaient été entreprises en avril dernier à l’endroit des administrations des universités Wilfrid Laurier et de Waterloo au sujet de la gouvernance de la Balsillie School of International Affairs (BSIA), dont la création avait été rendue possible en grande par­tie grâce à un don important fait par Jim Balsillie, ancien chef de la direction de la so­ciété Research in Motion. Au coeur des préoccupations de l’ACPPU se trouvaient l’accord conclu avec le donateur ainsi que le document de gouvernance de la BSIA que les deux universités avaient approuvés et qui accordaient au groupe de réflexion privé du donateur — le Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI) — un rôle dans les décisions d’ordre académique de la BSIA.

À l’issue de discussions entre l’ACPPU et les deux universités qui ont duré plusieurs mois, « nous en sommes arrivés à la signature d’un protocole d’entente entre les universités et le CIGI qui établit clairement que “ni le CIGI, ni la BSIA, ni le conseil d’administration de la BSIA, ni le directeur n’a de pouvoir d’aucune sorte à l’égard des questions académiques liées aux programmes d’études (de la BSIA)” », a déclaré M. Turk.

Et ce dernier d’ajouter que ce protocole précise pour la première fois que le directeur de l’école Balsillie, nommé par le conseil d’administration de la BSIA, où est représenté le CIGI, « ne joue strictement aucun rôle dans les questions académiques relatives aux programmes offerts par l’une ou l’autre des deux universités, et notamment aucun rôle déterminant dans la nomination des professeurs et doyens et la sélection des étudiants ».

Le protocole d’entente précise en outre que le conseil d’admin­istration limite son rôle aux questions non académiques, en ce qu’il « supervise la gestion des fonctions (de l’école Balsillie) autres que celles liées aux questions académi­ques et détient l’autorité finale à l’égard du budget et des activités non académiques ».