Back to top

Les Archives du Bulletin de l'ACPPU, 1992-2016

avril 2013

Entrée en vigueur des compressions fédérales dans la recherche sur la santé des femmes

À compter du mois d’avril, le gouvernement fédéral cessera de finan­cer les activités de six organismes voués à la recherche et à la diffusion d’information sur la santé des femmes.

Le Centre de l’excellence pour la santé des femmes de la région de l’Atlantique et le Centre de l’excellence pour la santé des femmes de la région des Prairies, situés respectivement à Halifax et à Winnipeg, qui bénéficiaient du soutien financier de Santé Canada dans le cadre de son Programme de contribution pour la santé des femmes, fermeront définitivement leurs portes. Des organismes semblables à Toronto, Vancouver et Montréal font des pieds et des mains pour trouver d’autres sources de financement.

Ces compressions faisaient partie du vaste plan d’austérité budgétaire inclus dans le budget de 2012. On ignore pour le moment l’ampleur des retombées négatives de l’abolition du programme.

Selon Anne Rochon Ford, directrice générale du Réseau canadien pour la santé des femmes, un centre d’information sur la santé des femmes, le programme géré par Santé Canada a permis de « financer, par l’entremise des centres de recherche, des travaux extrêmement importants sur une foule de sujets, comme les liens entre le travail et le cancer du sein, la nécessité d’adopter une approche pour le traitement des problèmes de drogue chez les femmes qui tienne compte des traumatismes, les expériences vécues des filles de survivants des internats, l’incorporation essentielle d’une analyse fondée sur le sexe et le genre dans les recherches sur la santé, et combien d’autres encore. Pour la communauté de chercheurs spécialisés dans la santé des femmes, la disparition de ces centres est une perte immense pour la recherche. »