Marie Battiste est la lauréate du prix d’excellence académique de l’ACPPU de 2013, la plus grande distinction conférée à un membre du personnel académique en reconnaissance de son travail remarquable dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et des services à la collectivité.
Professeure à la faculté d’éducation et coordonnatrice du programme de l’éducation des Autochtones et du Nord à l’Université de la Saskatchewan, Mme Battiste s’intéresse à un large éventail de sujets — alphabétisation, impérialisme cognitif, linguistique et identité culturelle, savoir et sciences humaines autochtones, et décolonisation de l’éducation des Autochtones.
« Mme Battiste excelle dans tous les aspects de son travail académique », a déclaré le président de l’ACPPU, Wayne Peters, à l’occasion de la remise du prix à l’assemblée du Conseil d’avril. « Professeure et chercheuse admirable, elle a contribué de façon remarquable à la vie de la collectivité, en ouvrant de nouvelles voies pour l’éducation des Autochtones au Canada et à l’échelle internationale. »
Micmaque, de la Première Nation de Potlotek au Cap-Breton, Mme Battiste est titulaire d’un doctorat honorifique de l’Université du Maine et de l’Université Saint Mary’s. Elle occupe actuellement le poste de chercheuse principale au titre d’un projet financé par le Conseil de recherches en sciences humaines, “Animating Mi’kmaq Humanities”. Elle s’est vue décerner l’Alumni Achievement Award de l’Université du Maine et le National Aboriginal Achievement Award in Education de la National Aboriginal Achievement Foundation. Elle a également reçu, en 2000, le First Peoples Publishing Award des Saskatchewan Book Awards pour son livre intitulé Protecting Indigenous Knowledge and Heritage: A Global Challenge.
Les lauréates et lauréats antérieurs du prix d’excellence académique de l’ACPPU sont Bernard Robaire (McGill), Chad Gaffield (Ottawa), John Loxley (Manitoba), Guy Rocher (Montréal), Barry Grant (Brock), Monique Cormier (Montréal) et Lee Lorch (York).