[Karen Schlichting / CCPA and Matt Jiggins / flickr]
Errol Black, Chair in Labour Issues and Jack Layton, Chair
Le Centre canadien des politiques alternatives (CCPA) a créé un poste à temps plein de chercheur dans le domaine du mouvement ouvrier en l’honneur de l’ex-professeur de l’Université de Brandon et membre fondateur de son bureau du Manitoba.
La chaire —
Errol Black Chair in Labour Issues —, rend hommage à Errol Black, décédé en novembre 2012 de la sclérose latérale amyotrophique, mieux connue sous le nom de maladie de Lou-Gehrig. Économiste du travail à l’Université Brandon pendant 30 ans, il avait parallèlement oeuvré activement au sein du Conseil du travail de Brandon et de l’association du personnel académique de l’Université Brandon.
Le poste au siège du CCPA à Winnipeg se veut essentiel pour poursuivre et prolonger le travail réalisé par M. Black, tant ses innombrables recherches que ses écrits accessibles, et facilitera la recherche sur des enjeux pressants dans le milieu ouvrier.
Il ne comblera cependant pas totalement le vide laissé par quelqu’un d’« irremplaçable », selon Joe Dolecki, vice-président de l’association du personnel académique de l’Université Brandon, ainsi que collègue et ami de M. Black pendant plus de trois décennies.
« Quand il a pris sa retraite, on m’a demandé de lui trouver un remplaçant; j’ai répondu qu’on ne pouvait pas remplacer Errol Black », se souvient M. Dolecki. « On trouvera quelqu’un pour donner ses cours, mais personne ne pourra jamais prendre sa place. »
Selon M. Dolecki, « il est extrêmement important, surtout au moment où le mouvement syndical est en butte à de constantes attaques », de poursuivre grâce à l’initiative du CCPA le type de travail dont M. Black se faisait le champion.
« Ce poste contribuera au déploiement d’efforts soutenus afin d’analyser les enjeux qui frappent le monde du travail, et assurer la pérennité du projet d’Errol : dresser et diffuser le portrait de la situation de la main-d’oeuvre et des syndicats, et défendre la cause des travailleuses et des travailleurs », souligne M. Dolecki.
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Un profond sentiment de fierté à l’endroit d’un ancien professeur de l’Université Ryerson s’est mué en une nouvelle chaire pour le département de politique et d’administration publique.
Créée à Ryerson avec l’aide de la famille Layton après le décès de Jack en 2011, la
Jack Layton Chair a pour but, grâce à des dons, d’assurer la pérennité « du leadership politique et humanitaire qu’il a laissé en héritage ».
La chaire sera occupée pendant trois ans par un membre actuel du corps professoral du département de Ryerson où M. Layton a enseigné quelque dix années avant de se lancer en politique.
En 2012, Ryerson nommait Myer Siemiatycki premier titulaire de la
Jack Layton Chair.
Ses fonctions consistent notamment à promouvoir le travail « qui s’insère dans le large éventail des intérêts et des engagements de M. Layton dans les domaines tant du développement durable, des sans-abri, de la violence faite aux femmes, des droits des travailleuses et travailleurs que de la démocratie inclusive ».
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