L’ACPPU a rendu public le
rapport d’un comité spécial qui, au cours des dix-huit derniers mois, a enquêté sur une série d’allégations graves touchant le Collège vétérinaire de l’Ontario (CVO) de l’Université de Guelph.
Le comité d’enquête spécial conclut que les problèmes allégués sont effectivement sérieux, mais reconnaît que l’administration s’est déjà attelée à la tâche d’y remédier. Il formule dans son rapport 21 recommandations pour la suite des choses.
Le rapport fait état d’un « malaise collectif (…) dont les causes sont multiples », mais « qui peuvent être rattachées, en partie ou en totalité, aux changements opérationnels apportés au CVO, et plus particulièrement à leur mise en oeuvre ces dernières années. »
On y souligne également que « la réforme du modèle de gestion du CVO a été justifiée par le soi-disant déficit budgétaire », et qu’en raison du mode de fonctionnement privilégié par l’administration, l’origine, l’importance et le moment de l’apparition de ce déficit allégué sont demeurés flous.
« Il ne fait aucun doute dans notre esprit que la communauté du CVO attend des explications détaillées et plausibles sur la cause des difficultés budgétaires qu’auraient éprouvées le CVO et l’université dans son ensemble, et qu’elle est en droit de les obtenir », poursuit le rapport.
Le comité recommande la tenue d’une vérification indépendante du CVO et de toutes ses composantes, une mesure indispensable pour rétablir le climat de confiance et dresser un plan d’action; l’approbation par toutes les parties des vérificateurs sélectionnés; la diffusion du rapport de vérification à la communauté du CVO, au corps professoral et aux cadres supérieurs de l’université.
Le comité d’enquête spécial était formé de Claire Card, professeure de thériogénologie au département des sciences cliniques des grands animaux du Collège de médecine vétérinaire Western (Université de la Saskatchewan), et de Paul Handford, professeur émérite de biologie à l’Université Western.