L’administration et l’association du personnel académique de l’Université du Cap-Breton ont conclu une entente de principe le 21 janvier dernier, évitant ainsi une grève des professeurs, des bibliothécaires, des moniteurs de laboratoire et des enseignants en soins infirmiers qui aurait pu être déclenchée à peine trois jours plus tard.
En novembre, 84 % des 168 membres de l’association avaient donné un mandat de grève au syndicat après que les négociations avec l’administration eurent abouti à une impasse.
Dès l’expiration de la convention collective le 30 juin 2013, l’association avait entamé de longs pourparlers avec l’administration de l’Université. Les deux parties avaient même tenu des rencontres officielles pendant deux jours en décembre en présence d’un conciliateur nommé par le gouvernement provincial, dans un effort pour débloquer les négociations sur la charge de travail et la rémunération. Le mois dernier, elles sont parvenues à une entente lors d’une autre série de discussions de conciliation sur lesquelles planait le spectre de la grève.
« Nos négociateurs ont fait un travail formidable », a déclaré le président de l’association du personnel académique, Scott Stewart. « Quand les négociations ont été rompues, l’employeur était disposé à ramener la charge d’enseignement de certains de nos membres de 18 à 15 crédits, ce qui correspondait à la situation dans notre groupe de référence. En revanche, il souhaitait porter à 30 crédits la charge d’autres membres. Nos négociateurs ont réussi à le faire revenir sur sa position. La charge d’enseignement de nos membres sera de 15 ou de 18 crédits par an. »
La convention collective a été ratifiée par les syndiqués dans une proportion de 74 %. D’une durée de trois ans, la convention collective prévoit une augmentation de salaire de 6 % en tout.
« Nous avons également épuré et amélioré un certain nombre d’articles », a ajouté M. Stewart. « Et même si nous avons obtenu un appui ferme de nos membres, c’est la première fois que le vote de ratification d’une convention collective est aussi faible. Cela nous indique qu’une fraction de nos membres n’est pas satisfaite de l’entente. Nous devrons travailler d’arrache-pied dans les prochaines négociations pour être plus à la hauteur des attentes de ces membres. »