Laura Lozanski
L’agente de la santé et de la sécurité de l’ACPPU, Laura Lozanski, fait partie d’un nouveau groupe chargé d’élaborer des normes pour l’utilisation sécuritaire des nanomatériaux.
Le Congrès du travail du Canada a confié à Mme Lozanski l’un des trois postes de représentants des syndicats au sein du groupe de l’Association canadienne de normalisation sur les nanotechnologies chargé plus précisément d’élaborer une norme sur les nanomatériaux d’ingénierie.
La nanotechnologie est déjà présente partout, des fibres optiques, additifs pour carburant et emballages alimentaires aux pneus, textiles et raquettes de tennis.
« L’utilisation croissante des nanomatériaux dans le monde suscite des préoccupations croissantes pour la sécurité des travailleurs et des utilisateurs », a affirmé Mme Lozanski. « On sait que les nanoparticules ont des effets néfastes sur la santé, mais on n’en connaît pas les conséquences à long terme. »
On a relevé des similarités entre les nanoparticules et l’amiante, les matériaux à l’échelle nanométrique pouvant être absorbés par la peau, les poumons et le système digestif.
Selon Mme Lozanski, des protocoles de prévention sont essentiels pour réduire et éliminer l’exposition durant l’élaboration et la production de nanomatériaux, ainsi que l’exposition au moment de la consommation ou de l’utilisation des produits qui sont fabriqués à l’aide des nanotechnologies ou qui contiennent des nanomatériaux.