Le 1er octobre a été une excellente journée pour la liberté académique à l’Université de la Saskatchewan. Des membres du corps professoral, des étudiants et des militants communautaires, auxquels se sont mêlés des représentants d’administration et du conseil des gouverneurs, ont participé à un débat fort animé sur ce sujet controversé.
Parrainée par l’association du personnel académique de l’Université de la Saskatchewan, en collaboration avec plusieurs groupes étudiants et syndicaux, l’activité a revêtu une signification particulière à la lumière des récents conflits concernant les droits à la permanence de l’emploi qui ont agité le campus de l’université.
Dans son mot d’ouverture, James Turk, professeur distingué invité de l’Université Ryerson et ancien directeur général de l’ACPPU, a décrit certains défis auxquels sont aujourd’hui confrontés les défenseurs de la liberté académique, et il a mis de l’avant un certain nombre de stratégies pour relever efficacement ces défis. A suivi une discussion entre panélistes, pendant laquelle Izabela Vlahu, présidente de l’association des étudiants des cycles supérieurs, ainsi que Toni Samek et Carolyn Sale, professeures à l’Université de l’Alberta, Howard Woodhouse, professeur à l’Université de la Saskatchewan, et Robin Vose, président de l’ACPPU, ont échangé des réflexions sur les luttes pour la liberté académique et les droits liés à la collégialité dans un contexte de corporatisation accrue.
Après avoir parlé, les panélistes ont cédé la parole à l’auditoire, et bon nombre de personnes ont elles-mêmes fait des observations.
« L’intérêt et la participation de l’auditoire ont été marqués par l’enthousiasme et le sérieux, ce qui reflète le fait que ces questions trouvent un écho dans l’ensemble du milieu universitaire, et au-delà », a indiqué M. Vose.
Rudy Fichtenbaum, président de l’American Association of University Professors, a aussi pris part à la discussion, apportant un point de vue issu du sud de la frontière dans le cadre d’une allocution principale prononcée lors du dîner de l’association du personnel académique qui s’est tenu en parallèle avec l’activité.
« Dans une atmosphère de convivialité, au son de conversations réfléchies, et le tout souligné par une généreuse contribution de l’association du personnel académique de l’Université de la Saskatchewan à la Fondation Harry-Crowe, nous avons renouvelé notre engagement à l’égard de la liberté académique », a souligné M. Vose.