La Fédération des associations de professeures et professeurs d’université du Nouveau-Brunswick (FAPPUNB) a accueilli froidement le budget provincial présenté par le gouvernement libéral le 2 février dernier.
La fédération dénonce le fait que, malgré les promesses qui avait été faites, le secteur de l’éducation n’a pas été épargné par les mesures d’austérité. Le gouvernement a ainsi choisi de geler sa contribution aux universités pour une deuxième année de suite en 2016.
« En réalité, c’est une coupe du financement des universités de la province qui enregistre le plus bas taux de diplomation universitaire au Canada. Si elles doivent continuer à fonctionner de manière adéquate, il n’y a pas de doute que les universités du Nouveau-Brunswick devront augmenter les frais d’inscription des étudiants de la province alors que ceux-ci font déjà face à la dette la plus élevée au pays. Conséquemment, moins d’étudiants auront accès à l’éducation postsecondaire », a commenté le président de la FAPPUNB, Jean Sauvageau.