La communauté universitaire continue de faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il exhorte l’Iran à libérer la professeure Homa Hoodfar de l’Université Concordia.
Mme Hoodfar est emprisonnée dans ce pays depuis qu’elle a été inculpée en juillet d’accusations dont on ne connaît pas la nature précise. La professeure iranienne-canadienne a fait l’objet d’une première arrestation en mars dernier dans sa résidence de Téhéran. Les autorités ont confisqué son ordinateur personnel, son téléphone portable et son passeport.
Mme Hoodfar est professeure au département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Concordia à Montréal. Spécialiste de l’anthropologie et des études féminines, elle a pu-blié de nombreux écrits sur le genre et le développement, le droit islamique de la famille, les réfugiés, les économies parallèles, les codes vestimentaires musulmans et la participation politique des femmes.